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Mobio Besse Henri (Champion d’Afrique des lourds légers) : « Je vise une carrière mondiale »

MONDIAL, Afrique

Mobio Besse Henri (Champion d’Afrique des lourds légers) : « Je vise une carrière mondiale »

19 April 2007 0
Mobio Besse Henri (Champion d’Afrique des lourds légers) : « Je vise une carrière mondiale »

Mobio Bessé Henri a conservé, il y a peu, son titre de champion d’Afrique des lourds légers. Aujourd’hui, il rêve d’une carrière mondiale pour mettre en valeur ses immenses qualités.
· Pouvez-vous revenir sur le combat face à votre challenger ghanéen Isaac Paa Kwessi ?
: Le combat s’est bien passé puisque j’ai pu conserver mon titre. Je dis merci à Dieu, parce que c’est lui qui a le dernier mot. Le combat était assez difficile, mais, je tenais à battre le Ghanéen qui, je l’avoue, est un bon boxeur.
· Lorsque vous avez vu la photo de votre challenger, avez-vous eu des appréhensions ?
: Je le dis souvent. La seule chose dont j’ai peur, c’est la mort. Or l mort n’est décidée que par Dieu. Donc je n’ai peur que de Dieu.
· Vous avez eu, avec ce qu’on a vu, assez mal à comprendre les techniques de combat de votre adversaire. N’est-ce pas la conséquence d’une préparation approximative ?
: Peut-être oui. Parce que d’une part, avec mon opération au doigt, j’ai pris un retard de deux semaines dans ma préparation. D’autre part, j’ai essayé moi-même d’observer un tout petit peu mon adversaire puisqu’on m’a dit qu’il m’aime achever rapidement mes combats. Mon entraîneur m’a dit qu’en tant que puncher, la meilleure manière de me comporter était de laisser avancer pour ensuite imposer mon rythme dans un combat corps à corps. C’est ce qui explique ce que vous avez vu.
· N’avez-vous pas été un peu surpris de l’abandon de votre adversaire ?
: Non, pas du tout car j’ai mieux géré le combat. Lui, était venu dans l’intention de m’achever dès les premiers rounds. Mais, quand il  su que ce serait difficile à réaliser, il s’est résigné. Cela, parce que je lui ai imposé mon rythme.
· Que vous manque t-il pour être un excellent boxeur ?
: Ce qui me manque réellement, ce sont les stages de haut niveau avec des sparring partners de qualité. Il me faut affronter des adversaires de taille. Je discuterai bientôt avec mon manager pour régler cela. Parce que j’ai besoin de stages dans de grandes écuries pour être au top niveau. Je n’ai pas les moyens, c’est donc à mes promoteurs de le faire. Je souhaite vraiment qu’ils m’aident.
· Avez- vous déjà une idée du pays ou de l’écurie mondiale qui peut vous permettre de vite vous améliorer ?
: Non, pas pour l’instant. C’est à mes promoteurs de voir. J’ai repris les entraînements le 10 avril dernier. Je vais rencontrer mes promoteurs et nous allons en discuter.
· Vous demandez des stages de haut niveau, est-ce à dire que vous visez une carrière mondiale près ce deuxième titre de champion d’Afrique ?
: Je pense qu’avec deux titres de champion d’Afrique, il me faut être ambitieux. C’est donc logique que je vise maintenant une carrière mondiale.
· Pensez-vous sincèrement pouvoir combattre au niveau mondial ?
: Mais, le niveau mondial c’est quoi ? C’est une préparation pour y aller. Si aujourd’hui j’ai l’occasion d’être dans les conditions, il n’y a pas de raison que je ne puisse pas glaner un titre mondial. Tous ceux qui sont à ce niveau sont des hommes comme moi. Mais, c’est parce qu’ils ont fait plusieurs stages qu’ils sont à ce niveau. Il serait donc difficile pour moi de viser un titre mondial en me contentant des entraînements que je fais ici.
· Vous êtes champion d’Afrique. C’est une fierté pour la Côte d’Ivoire. Est-ce qu’au niveau des instances suprêmes du sport ivoirien, on songe aussi à vous aider ?
: ça fait deux fois que je suis champion d’Afrique. C’est une fierté pour le pays entier. J’ai dédié mon titre au chef de l’Etat qui a promis de me recevoir. Mais jusqu-là, rien n’a été fait. Cela fait trois ans que j’attends ce moment. L’aide dont vous parler doit donc venir maintenant. Je souhaite qu’on m’aide pour mieux représenter mon pays.
· Vous avez parlé de la France. Est-ce là bas que vous avez démarré la boxe ? Puisqu’en Côte d’Ivoire, on ne vous a connu qu’en 2005 ?
: J’ai démarré la boxe ici, mais je suis parti très tôt en Europe. J’étais à Rouen en France. C’est là-bas que j’ai commencé à m’intéresser à la boxe. Avant 2002, je devais participer au championnat du monde WBO à Luxembourg. Mais, il s’est trouvé que je n’étais pas champion d’Afrique. Je suis donc allé en 2002 u Cameroun pour conquérir le titre face à Akono qui le détenait. Ça n’a malheureusement pas marché. C’est dire que j’étais déjà international et challenger N°1 des lourds légers d’Afrique.
· Comment êtes-vous rentrés en contact avec RISK ?
: Après ma défaite face à Akono, la revanche était prévue ne Côte d’Ivoire en 2002. La guerre a éclaté. Et j’ai eu tous les problèmes avec l’Ambassade de France. Etant ici, je ne pouvais plus repartir en France pour préparer ce combat. Alors que mon manager Valentino Sheba m’y attendait. Il a tout fait pour que je parte. Mais rien n’y fit. Mes dossiers, mon passeport, ma carte bancaire internationale française, mon chéquier international… ont été bloqués. Etant chez moi, je n’ai pas trouvé d’inconvénient à rester.Mais, j’ai vécu une galère de trois ans avant de rencontrer M. Frédéric Lafont, le PCA de RISK.
· On peut donc dire que c’est avec vous que l boxe a véritablement démarré à RISK ?
: Effectivement, c’est après mon titre que le PCA a pris confiance. Il a affirmé qu’il croyait en moi et que nous allions créer une écurie de boxe RISK. Ce qui a été fait. Je lui dis merci et je souhaite que l’écurie s’agrandisse.
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