Edi Guy : « Nous avons tout pour réussir »
Edi Guy : « Nous avons tout pour réussir »
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Edi Guy, quelle est votre degré de motivation à quelques semaines de jouer pour la première chez vous en Côte d’Ivoire, l’Afrobasket ?
C’est évidemment une grande émotion que d’évoluer chez moi où personne ne m’a jamais vu jouer. Mais il faudra mettre toutes les émotions de côté quand la balle sera lancée. Cette année la motivation est multipliée par 100, surtout que nous accueillons la compétition chez nous. Je dois dire que nous avons encore en tête les deux Afrobasket passés et nous donnons tout pour être prêts pour le tournoi. Nous allons tout donner pour la remporter et nous qualifier pour la Coupe du Monde.
Vous êtes passés proche de la consécration au cours des deux précédents Afrobasket, qu’avez de plus cette année pour prétendre au titre continental ?
Déjà on se connait mieux car cela fait six ans que nous jouons ensemble. Nous avons le même coach que lors du dernier Afrobasket et les moyens ont été mis à temps à notre disposition pour nous permettre d’avoir une bonne préparation. C’est vrai qu’il nous manque deux joueurs encore (Ndlr : Pape-Philippe Amagou et Hervé Lamizana), qui intègrerons facilement le groupe puisqu’ils le connaissent, mais je crois que ces trois choses nous donne une autre touche d’avance pour pouvoir atteindre notre objectif qui est de gagner la CAN.
Comme plusieurs autres cadres de la sélection vous avez rejoint la préparation en retard. Votre réintégration a-t-elle été aisée ?
C’est vrai, mais il faut dire que je n’ai manqué qu’une semaine de training. Deux jours après mon arrivée, j’ai réussi à assimiler l’ensemble des systèmes. J’ai mis du temps à venir mais j’étais moi également en préparation aux USA où j’ai participé au NBA work-out et à la Summer League avec des équipes de la ligue américaine. Mon intégration ici fut facile et sans problème.
A quelques jours de la révélation du 12 des Eléphants, avez-vous une pression ? Celle de ne pas être retenu par le head-coach ?
La pression, je la transforme en motivation. Ce qu’il faut dire c’est que je suis impatient de connaître les 12 qui seront présents sur le parquet pour l’Afrobasket 2013. Mais peu importe si j’y suis ou pas. L’essentiel c’est d’avoir une équipe compétitive. Ceux qui ne seront pas pris, ce ne sera pas la fin du monde car nous restons une famille soudée qui priera pour que les sélectionnés aillent le plus loin possible.
Pour vous quels sont les favoris de cette 27ème édition de l’Afrobasket ?
Je dirai la Tunisie parce que c’est elle l’actuelle reine d’Afrique. Mais il ne faut pas oublier l’Angola qui sera la plus dangereuse. A côté de ces deux là, je citerais le Nigeria et le Sénégal sans oublier la Centrafrique. Mais nous sommes chez nous et nous sommes aussi prétendants au titre. Cet Afrobasket sera très ouvert car tout le monde a maintenant les athlètes pour prétendre au podium.
Propos recueillis par Patrick GUITEY
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