Vainqueur du derby (55-54) contre l’ABC, l’entraîneur du CSA, Coulibaly Siaka donne les clés du succès. Il évoque également les objectifs du club.
Quel est votre sentiment après cette victoire sur le fil face à l’ABC ?Je dis bravo aux filles qui ont eu une très bonne réaction dans ce match. C’était leur deuxième match de la saison. Nous étions en phase de rodage quand nous jouions contre l’ABC. Néanmoins, je leur ait demandé de tout faire pour gagner ce match. Car l’équipe qui gagne le premier duel de la saison aura beaucoup plus de chance pour devenir champion de Côte d’Ivoire. C’est peut-être pour cette raison qu’elles étaient stressées en début de partie.
C’est une victoire importante pour la suite du championnat ?Effectivement. Parce qu’elle va nous permettre de poursuivre notre travail de préparation sans trop de pression. Elle nous permettra aussi de mieux travailler l’osmose entre les anciennes et les nouvelles joueuses.
Quel est l’apport des nouvelles joueuses ?Elles nous apportent beaucoup. Je tiens à dire merci à Adjara, Odette et Minata qui ont accepté de venir avec nous cette année. Elles nous apportent beaucoup.
Qu’est ce qui a fait la différence entre votre équipe et l’ABC ?Devant l’expérience des filles de l’ABC, j’ai demandé à mes filles de mettre un peu de folie et de rythme. Le match s’est donc joué au niveau physique mais le mental aussi a fait la différence en fin de partie. Mes filles avaient une plus grande envie de gagner le match.
A quel niveau se situe votre satisfaction ?Elle se situe au niveau de la constance du jeu. Une fille comme Kouyaté Kani est restée égale à elle-même. Chaque jour elle essaie de passer à un palier supplémentaire. Elle sait élever son niveau de jeu quand il le faut. Mais je tire mon chapeau à l’ensemble du groupe qui a fait un match exemplaire. Je pense que notre championnat démarre sous de bons auspices.
Quel est votre objectif cette saison ?Cette année nous jouons pour le titre. Mais il faut croire en ce que nous faisons et être réguliers dans ce que nous faisions. C’est à ce prix que nous y arriverons.

Guillaume Ahoutou