48 heures après les violence causées par les supporters de l’Africa Sport au stade Houphouët- Boigny, le président du club Vert et Rouge s’est prononcé sur les faits. De l’avis de Narcisse Kuyo Téa les supporters de l’Africa sport ne sont pas systématiquement responsables des casses et violences perpétrées au ‘’Félicia’’, samedi dernier à l’occasion de la 7è journée de la ligue 1 qui opposait l’Africa au Sporting Club de Gagnoa. « Il faut éviter de diaboliser les MAM. Je ne suis pas sur que ce sont des supporters de l’Africa qui ont cassé », se défend- il.  Selon lui, des personnes infiltrées et de simples spectateurs qui sont venus voir un match de football et qui n’étaient pas contents de l’arbitrage seraient à l’origine des violences et des casses sur le stade. Pour  le président des Oyé, seule une enquête minutieuse peut déterminer les vrais auteurs de la barbarie sur les arbitres et le matériel du stade Houphouët-Boigny. Etayant son analyse, Kuyo précisent qu’il n’y avait pas d’enjeu pour ce match qui ne comptait  que pour de la 7è journée de la  ligue 1. S’interrogeant sur ce qui a pu bien entraîner cette situation, il a du mal à s’expliquer comment  des gourdins, des pierres et autre objets ont pu se retrouver dans l’enceinte du stade. comme si cela  avait été quelque chose de prémédité. « je crois qu’il faut mener une enquête pour  situer les responsabilités. Identifier, arrêter et condamner les auteurs. Nous nous tenons à la disposition de la fédération et des enquêteur pour leur fournir ce que nous avons comme éléments pour l’enquête. Nous seront certainement partie civile »,  soutient le premier responsable du club. Pour  blanchir les supporters de l’Africa, le chef de cabinet du président Gbagbo rappellent que les vrais supporters de l’Africa, ce sont ceux qui ont accepté les deux défaites de leur équipe contre l’Asec, l’année dernière et qui ont applaudit le Zamakek après l’élimination de leur club en coupe d’Afrique. Parlant de ce qui est à l’origine des actes de vandalismes de samedi dernier, le président des Aiglons pointe un doigt accusateur sur l’ arbitres central de la rencontre. « Le comportement et les décisions de Arthur Koffi  ont été mal  interprétés par l’ensemble des spectateurs ce jour-là. Cela  a du être pour quelque chose dans ce qui s’est produit au ‘’Félicia’’. Les deux cartons rouges infligés aux joueurs de l’Africa sont la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. C’est l’ensemble de tout un comportement qui a entraîné toutes ces violences. Je ne dis pas que les deux cartons rouge n’étaient pas justifié, mais je dis qu’il y a eu tout un comportement qui à conduit à la violence », affirme fermement Kuyo Téa, qui est un peut surpris par des coïncidences troublantes dans la désignation de ce même arbitre. « Arthur Koffi est le même arbitre qui a officié Issia-Africa (1-4), l’année dernière avec un arrêt du match. C’est le même qui a arbitré la demi finale de la coupe Houphouët-Boigny, perdu (0-1) par les Aiglons. C’est encore lui qui a officié jeudi dernier, Asec-Stade (6è journée de la ligue 1), remporté (1-0), par l’Asec, à la dernière minute, sur un penalty. Deux jours après, c’est le même arbitre qui est programmé pour officier le match de l’Africa. Pourquoi », s’interroge le président de l’Africa. Toutefois, avant son intervention sur le sujet des casses, le successeur de Charles Donwahi a condamné de façon ferme les actes de violence de samedi dernier. « Nous sommes dans le sport et ce genre de comportement est anti-sportif. Nous construisons notre club, tout en éduquant de jeunes ivoiriens qui ont choisi le métier de footballeur. Nous ne pouvons donc accepter que ce genre de violence s’installe dans nos stades », a d’entrée condamné l’ex joueur de l’Africa. Rappelons que les supporters de l’Africa avaient envahi la cuvette du stade Houphouët-Boigny à quelques minutes de la fin de la rencontre Africa-Gagnoa (0-2) pour protester contre les arbitres de la rencontre, avant de tout casser sur le terrain. 
Alexis KOUAHIO