A quelques heures de la reprise de la Ligue 1, francefootball.fr s’est penché sur des joueurs susceptibles de faire parler d'eux, en bien ou en mal, lors de la deuxième partie du Championnat. Le récupérateur niçois, Emerse Faé, de retour en Ligue 1 l'été dernier, s'impose comme le noble successeur de Florent Balmont.
Titularisé à dix-neuf (19) reprises sur les dix-neuf premières journées, Emerse Faé, seul joueur du Gym avec David Hellebuyck à avoir disputé toutes les rencontres de Championnat, a confirmé tous les espoirs placés en lui par les dirigeants azuréens.
Débarqué de Reading, sous forme de prêt, à l'intersaison, avec la délicate mission de remplacer Florent Balmont (parti à Lille) dans l'entrejeu, l'Ivoirien a rapidement relégué "le pitbull niçois" dans la boîte à souvenirs. Peu utilisé en Angleterre (8 matches la saison passée), l'ancien Canari, âgé de vingt-quatre ans, a donc choisi le bon club pour se relancer.
Travailleur infatigable, il ratisse un nombre incalculable de ballons devant sa défense, et constitue la pierre angulaire du milieu de terrain niçois. Son excellent début de saison coïncide avec la bonne tenue du Gym en Championnat, dauphins des Lyonnais au soir de la 15e journée. Faé affiche même deux buts à son compteur, dont celui victorieux inscrit à Monaco (2-1, 9e j.), qui l'a définitivement intégré auprès des supporters Rouge et Noir.
C'est donc logiquement que les dirigeants niçois ont levé l'option d'achat de leur régulateur, en décembre dernier. Emerse Faé est désormais lié à l'OGC Nice jusqu'en juin 2012. Mais comme toute l'équipe de Fréderic Antonetti, l'international ivoirien a connu un coup de moins bien en cette fin d'année 2008.
Une légère déception pour l'ancien Nantais, qui se verrait bien grignoter quelques positions d'ici à la fin de saison. "Nous avons réalisé un bon parcours en octobre et novembre mais cela nous a pris beaucoup d'énergie. Cela ne fait pas plaisir de perdre quelques places comme ça même si nous n'avons pas été très longtemps deuxièmes. Mais on a un coup à jouer car les écarts sont infimes entre nous et le haut du tableau. On ne va pas baisser les bras maintenant. Au contraire".