Révélé au public sportif ivoirien en 1999 et en 2002 où il devient meilleur fusil de la Ligue 2 française avec respectivement 19 et 22 buts à son compteur, Diallo Modibo intègre la sélection nationale de Côte d’Ivoire. Une sélection avec laquelle il participe à la CAN 2000 conjointement organisée par le Nigeria et au Ghana. Aujourd’hui l’ex-buteur du Havre perdu de vue, refait surface sur sport-ivoire pour parler de sa nouvelle destination et des Eléphants de Côte d’Ivoire.
Où se cache Diallo Hamed Modibo depuis le temps ?
Je ne me cache pas. C’est vrai qu’on n’entend pas beaucoup parler de moi mais je dois dire que je suis toujours sous les feux de la rampe. Mais cette fois aux Etats-Unis. J’évolue en USL League avec le club de Rochester. Tout se passe bien avec mon club. Car cette année j’ai marqué 15 buts. Ce qui m’a permis d’être désigné MVP de mon club.
Comment avez-vous atterri au pays de l’oncle Sam ?
Je m’y suis retrouvé grâce à des contacts qui m’ont apprécié ainsi que mon jeu. Je dois dire que c’est un championnat de bon niveau et qui petit à petit est en train d’attirer de grands joueurs européens et africains. Dans deux ou trois ans je crois que ce sera l’un des meilleurs championnats au monde
En tant qu’ancien international ivoirien, quel regard portez-vous sur l’actuelle sélection des Eléphants à quelques jours de la CAN 2008?
Je dois reconnaître que la différence est très nette avec notre génération. Les Eléphants sont beaucoup plus forts aujourd’hui. Nous avons de très bons joueurs qui jouent dans de très grands clubs en Europe. Alors parlant de la CAN au Ghana, je crois que cette année c’est l’année ou jamais. Il va falloir sortir les tripes pour aller chercher le trophée. C’est vrai que ça ne sera pas chose facile déjà dans le groupe B où on a également le Mali et le Nigeria qui regorgent de grands joueurs. Mais je pense qu’avec beau plus de détermination et de sérieux dans le jeu ça devrait aller cette année.
Alors votre avenir après le football ?
Pour le moment je ne sais pas encore puisque j’y suis toujours. C’est vrai que j’ai 30 ans, mais j’ai encore du jus pour continuer à  prendre du plaisir et en donner sur le terrain. Je crois que j’en ai encore pour 5 saisons avant de penser à la retraite et de ce que j’en ferai. Pour l’instant je donne le maximum de moi pour mon club.
Propos recueillis par Patrick GUITEY