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Football / interview : Badra Ali : « montrer qui je suis »

Football

Football / interview : Badra Ali : « montrer qui je suis »

10 January 2008 0
Football / interview : Badra Ali : « montrer qui je suis »

Après avoir passé sept années au sein de la célèbre académie de l’ASEC Mimosas, Sangaré Badra Ali s’est exilé en Thaïlande. Chonburi, puis Bek Téro furent les destinations de ce jeune gardien de 22 ans. Toujours dans l’ombre d’Angban Vincent de Paul gardien titulaire de la sélection Espoir de Côte d’Ivoire qualifiée pour la première fois pour les J.O de Pékin et à laquelle il appartient, Badra sort de son silence pour s’ouvrir à sport-ivoire.ci, un site qu’il a avoué suivre depuis la Thaïlande où il n’évoluera probablement plus cette saison. Objectif, démontrer ses qualités aux plus sceptiques.
Badra Ali, dans quel club évoluez-vous actuellement ?
Je suis en Thaïlande mon club s’appelle, Bek Téro. Nous avons terminez troisième du championnat sur 16 équipes. Mais mon contrat avec le club est maintenant à son terme. Je suis à Abidjan pour pouvoir m’ouvrir d’autres options en Europe. Mais s’il n’y a pas d’opportunité je crois j’évoluerai en Côte d’Ivoire pour pouvoir relancer ma carrière
Ancien pensionnaire du centre de formation de l’ASEC comment se fait-il que vous vous retrouviez en Asie pendant que la plupart de vos promotionnaires sont en Europe ? J’ai fait 7 ans à l’Académie (Ndlr : centre de formation de l’ASEC) avant de m’envoler pour la Thaïlande. C’est à la faveur des Jeux de la francophonie que je m’y suis retrouvé car il y avait une opportunité à saisir. C’est vrai que la plupart de mes amis sont en Europe. Mais ça c’est la volonté de Dieu et tout le monde n’a pas les même chance dans la vie. Je vise également une place en Europe mais je n’envie pas la place qui est la leur. J’entends travailler pour me faire ma place.
Arrivé dans un nouvel environnement, comment s’est passée l’intégration d’abord en Thaïlande ensuite dans votre nouvelle équipeVous savez, tout début n’est pas facile. Je me suis intégré par rapport à mes amis comme Coulibaly Kafoumba qui évolue aujourd’hui à Bastia, qui étaient déjà là. Mais il n’y a pas eu grand problème d’adaptation. Dans tout les cas, nous parlions le même langage, celui du football.
A Bek Téro quel la place de Badra Ali ? Est-ce que Badra joue régulièrement avec son club ?
Oui je joue régulièrement avec mon club, nous avons fait 30 journées et j’ai joué 26 matchs. Mes 4 absences en club étaient parce que j’étais en national. C’est ce qui a permis à mon second de jouer 4 matches. Je suis le numéro 1 de Bek Téro.
Vous êtes sélectionné en équipe nationale espoir. Quels étaient vos sentiments de savoir que vous étiez appelé sous le drapeau ivoirien, votre pays ?
C’est une très grande satisfaction de jouer en équipe nationale espoir. Vous savez il y a plein de joueurs ivoiriens qui évoluent en Europe, si nous sommes en Asie qu’on nous fait appel, c’est que la fédération a une considération pour nous, c’est qu’il nous font confiance et on ne veut pas les décevoir.  C’est vrai que je ne joue pas encore mais ce n’est pas grave. J’attends que le coach me donne ma chance. J’attends le bon moment pour pouvoir m’exprimer, me faire connaître sur le plan national. Car  je sais que beaucoup de personne ne connaisse pas, je veux leur montrer qui je suis.
Croyiez-vous en votre qualification pour le J.O au début surtout après la défaite face à la Zambie?
Lors de la 1er journée lorsque nous avons perdu en Zambie (Ndlr : 2-0) je vous assure que nous étions un peu déçu. Mais grâce à l’environnement, aux encadreurs qui nous ont remonté le moral, on s’est remis sur la route pour pouvoir bien la termier.
Quels sentiments vous animent à l’idée d’être l’un des héros qui ont donné à la Côte d’Ivoire sa première qualification pour des phases finales de J.O en ce qui concerne le football ?
Vraiment nous étions très content. Nous serons enregistrés aujourd’hui parmi les héros du pays et c’est une très grande satisfaction pour nous les jeunes de Gérard Gili. Vous savez, quand je viens et que je ne joue aucune minute, certaines personnes me demandent de me plaindre. Mais pour moi, c’est le groupe qui est le plus important. Je ne crois pas que ça soit la victoire des seuls onze qui ont joué mais de tout le groupe. Un groupe dont je fait parti et avec lequel je suis sur que j’aurai ma chance.
Maintenant que vous être qualifié d’aucun parle de renfort. Est-ce que vous n’avez pas peur de perdre votre place ?
Non je n’ai pas peur. Il se peut que je joue ici cette saison donc tout le monde me verra jouer. Tous verront mes qualités qui ont fait de moi le numéro 1 de Bek Téro. J’ai confiance en moi et je crois que le coach également a le même sentiment.
Il vous reste le dernier match à jouer contre le Sénégal et il est fort probable que Gérard Gili vous fasse jouer. Qu’est ce que vous promettez au public ivoirien ?
Pour le moment je ne promets rien aux ivoiriens. J’attends le jour J pour voir si je suis classé et après le match on verra. Mais pour l’instant je ne peux rien promettre  car on dit la promesse est  une dette. Si je n’assume pas il diront que j’ai eu ma chance et que je n’ai rien fait. Je préfère rester prudent.
Vous quels sont les clubs que vous visez, quels sont les club de vos rêves ?
En France c’est l’OM, en Angleterre Arsenal, en tout cas, je m’en irai dans un club qui me donnera l’opportunité de m’exprimer.
Interview réalisée par Patrick GUITEY

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