Le Milan AC a remporté l’édition 2007 de la Ligue Européenne des Champions face à Liverpool FC. Les Rossoneris ont dominé les Reds sur le score de 2-1. Deux buts inscrits par le renard des surfaces Inzaghi (44e et 83e) avant que Dirk Kuyt vienne reduire la marque, à la 88e minute.
Battus aux tirs au but il y a deux ans à Istanbul, les Milanais ont choisi la ville d’à côté (Athènes) pour prendre leur revanche sur des Reds qui auront tenu, comme à leurs habitudes) le choc et le suspens jusqu’au bout.
Et pourtant les débats ne débutaient pas sous de bonnes hospices pour les Lombards bien confinés sur leur base par la pression de Steven Gérard et de ses coéquipiers. Mais l’équipe de Rafa Benitez, qui avait laissé Peter Crouch sur le banc, semblait en manque d’un véritable attaquant capable de conclure au score.
Et comme l’histoire de celui qui domine se fait surprendre se répète, ceux sont plutôt les Rossoneris qui ouivrent le score. Sur coup franc et par l’intermédiaire d’Andréa Pirlo, quelque peu aidé par une déviation de Fillipo Inzaghi, le Milan ouvre le score (1-0 ; 44e). Une réalisation qui colle à la peau des Reds jusqu’à la pause.
De retour des vestiaires, le match semble beaucoup plus se jouer dans l’antre jeu où la stratégie des deux mentors des 22 acteurs sur le terrain semble s’axé. Peu à peu, Kaka quelque peu en dedans en première période retrouve les pas de la samba brésilienne et donne du vertige à ses « chiens de garde ». Un réveil qui permet une seconde fois à Super Pipo de se mettre sous la lumière des Etoiles. 83e minute, contrôle et coup d’œil précis du lynx Kaka permet à Filipo de se mettre sur orbite et de tromper pour la seconde fois Pépé Reina, le Héros des demi-finales face à Chelsea (2-0 ; 83e).
Le Milan tient sa coupe et même pas le réveil tardif des Reds à la 88e minute grâce à un coup de boule à bout portant de Dirk Kuyt ne pourra estomper la marche transalpine vers une 8e trophée européen. La victoire est belle la revanche d’Istanbul est sauve. Et Milan chavirera sous le bonheur de la gloire des Etoiles Rossoneris.
Patrick GUITEY