Lors du classico de la Liga, c’est le FC Barcelone sur son terrain qui a eu le dernier mot en s’imposant (1-0) au Real de Madrid grâce au seul but de Zlatan Ibrahimomic à la 56e. Cette victoire permet aux Blaugranas de passer devant au classement. La joie du camp barcelonais n’est pas ressentie au même niveau par Yaya Touré.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Fin de la partie pour le premier derby de la Liga, les Madrilènes déçus, les Barcelonais heureux avec leurs socios d’une petite victoire qui permet à l’équipe de Pep Guardiola de prendre les commandes du championnat avec 30 points contre 28 pour leur adversaire. Les Catalans tous heureux sauf un ; Yaya Touré.
 
Le milieu de terrain ivoirien entré en jeu à la 66e minute à la place de Seydou Kéita après que Sergio Busquets ait écopé d’un carton rouge à la 63e n’a pas n’analyse carré malgré la frustration d’avoir débuté sur le banc. «L'équipe du Real pouvait tuer le match en première mi-temps. Ce qu'elle n'a pas fait et que nous avons réussi avec beaucoup plus de chance à faire en seconde. C'est une victoire importante qui va nous donner la confiance pour le reste de la saison. Surtout que nous négocions très bien ce match et nous passons de facto devant au classement», a déclaré Yaya Touré à France Football.
 
Le milieu de terrain des Eléphants de Côte d’Ivoire en vient à son  statut de remplaçant depuis le 10 octobre dernier, qu’il n’arrive pas à digérer après de bons et loyaux services la saison dernière.  «Je dois en effet avoir plus de temps de jeu. Et je manque de temps de jeu. C'est un préjudice pour moi. Je ne suis pas un trentenaire. Je suis encore jeune. Et j'estime qu'à cet âge là, pour ce qui me concerne, un footballeur doit pouvoir donner la plénitude de ses moyens et de son talent. Pour l'instant, je n'ai pas cette possibilité de jouer. Et pourtant, l'année dernière, j'étais à mon poste et on a fait une grosse saison grâce à un collectif où j'étais bien présent. J'estime avoir joué ma partition dans le beau collectif que nous avions la saison dernière».
 
Sur le plan performance, Gnégnéri n’arrive pas à s’expliquer les choix de Pep Guardiola qui n’a jamais caché qu’il  préférait Seydou Kéita ou même Sergio Busquets à lui.   «Le foot est ainsi fait. On assume tout ce qui se passe. On fait avec. Le fait d'être sur le banc ou d'être considéré comme un second, pour ce qui me concerne, peut-être de la mauvaise foi. Je m'entraîne et je pense être à 100% de mes possibilités de jeu. Il me faut revenir. Il me faut du temps de jeu. A l'entraîneur de décider de m'aligner. Je comprends qu'il y a des choix à faire. Mais, lorsqu'on fait prolonger le contrat d'un joueur, surtout dans ce club, ce n'est pas pour le faire asseoir sur le banc. On ne prolonge pas le contrat d'un joueur qui n'est pas bon. C'est étonnant dans ma situation. J'ai personnellement une décision à prendre sur cet état de fait». Des déclarations qui devraient faire boom au FC Barcelone dès lundi.
 
Par Patrick GUITEY