Le bruit courait il y a quelques jours dans les couloirs de la maison Vert et Rouge. Francesco Moriero, jusque là, chef de l'encadrement technique de l'Africa Sports d'Abidjan a été éjecté de son fauteuil pour faire de la place à son adjoint, Toto Nobilé. La confirmation des spéculations a été donnée lors de la conférence de presse tenue le jeudi 26 juillet par Kuyo Téa Narcisse, le Président du comité exécutif de l'Africa au 23e  étage de la tour Caistab du Plateau. Une décision qui malgré la hauteur à la laquelle elle été divulguée entend ne plus donner du vertige aux Aiglons dans un championnat 2007 qu'ils dominent avec sursis.
Une précarité du titre de leader car après le nul (1-1) réalisé face au Denguélé d’Odienné entrevoit de la place pour l’ASEC Mimosas, à trois longueur des rapaces. Et même si le Président Vert et Rouge loue le travail accompli par Francesco Moriero, il "veut faire mieux en deuxième partie du championnat car le titre est possible", a-t-il déclaré. Sera-t-il plus effectif avec la titularisation de toto Nobile à la tête des Aiglons ? Le baptême de feu le mercredi 1er août prochain de l’autre italien face au Sporting Club de Gagnoa nous en dira plus. De toutes les façons pour y accéder "il faut qu’on travail car on n’est pas premier par hasard".
L'occasion était également trop belle pour ne pas aborder le problème de la récente violence des supporters Vert et Rouge, montrés du doigt comme les nouveaux Hooligans de la planète foot ivoire. En tout cas, "Cercueil" comme l'on nommait Kuyo Téa à ses années football, s'est voulu clair sur le comportement à adopter par les Membres Associés Mobilisés et ce, malgré les nombreux griefs qu’ils auraient à l’encontre du corps arbitral.
"Le mauvais arbitrage ne doit pas être une excuse pour casser les infrastructures de l’Etat ou  brutaliser les spectateurs du stade Félix Houphouët Boigny. Il faut que les supporters réfléchissent car le stade ne doit pas être un champ de guerre. Il faut que nous ayons le comportement qui sied car l’Africa n’est pas un club violent".
Patrick GUITEY