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Sory Diabaté (Pdt LPF) : « La trêve et les licences ne sont pas une affaire d'argent »

Football
Ligue 1

Sory Diabaté (Pdt LPF) : « La trêve et les licences ne sont pas une affaire d'argent »

10 September 2019 0

Présent dimanche dernier à la finale du championnat national féminin disputée au stade vélodrome du Parc des Sports de Treichville, Sory Diabaté, le Président de la Ligue Professionnelle a donné les raisons de la longue trêve que connait le championnat de Ligue 1.

Que répondez-vous à la polémique sur l'arrêt du championnat ?

Chaque année, avant de démarrer le championnat nous faisons une réunion de rentrée. Au cours de cette réunion, nous donnons le calendrier général de la saison à tous les clubs. Ce calendrier général prévoit un arrêt du championnat à la 4e journée. Tous les 14 clubs de l'élite étaient présents à cette réunion. Nous leur avons dit que nous arrêterons le championnat pour le reprendre le 25 octobre. Parce que selon le calendrier de la CAF, avec les compétitions CAF et UFOA, nous ne pouvons pas jouer le championnat jusqu'au 25. Le 14 septembre, normalement nous devrions avoir la 4e journée de Ligue 1. Mais, nous avons un match international amical contre le Sénégal qui nous a sollicité. Nous avons donné notre accord car nous jouons une semaine après (le 20 septembre) contre le Niger avec la sélection locale. On ne peut pas jouer en championnat dans la mesure où, une semaine avant, les joueurs sont au vert. Donc nous avons arrêté. Nous nous sommes dit qu'il fallait donner la possibilité à notre nouvel entraîneur de voir ses joueurs en situation réelle avant d'entamer une compétition officielle. C'est tout ce qui a changé la 4e journée. Le 20 septembre, nous jouons le Niger et le 28 septembre nous avons le tournoi UFOA B au Sénégal. Notre équipe nationale qui joue le CHAN va être présente du 28 septembre au 13 octobre en terres sénégalaises pour le tournoi UFOA B. Mais cette équipe est composée de joueurs du championnat de Côte d'Ivoire. Donc nous ne pouvons pas jouer à cette période. Quand nous revenons le 13 octobre du Sénégal, nous disputerons le match retour contre le Niger ici à Abidjan. Une semaine après ce match retour, nous reprenons le championnat.

 Quelle est cette polémique alors ?

Il n'y a pas de polémique. C’est un programme qui a été communiqué aux clubs en début de saison. On ne fait que le dérouler. Ce n'est donc pas une affaire d'argent.

Vous confirmez que ce n'est pas dû à un souci financier ?

Nous entendons dire : « ils n'ont pas d'argent ». Nous n'avons aucun problème d'argent actuellement. Car nous venons de recevoir 1.250.000 dollars (743 millions Cfa) de la FIFA. Cela fait trois ans et demi que nous n'avons pas eu de financement de la FIFA. Ça veut dire que nous sommes de bons élèves. Et nous allons continuer à travailler. Le football ivoirien continuera à travailler. Depuis le 5 juin dernier à Paris, la FIFA a levé toutes les réserves contre le football ivoirien. Et elle nous a donné de l'argent.

Qu'en est-il de la récurrente affaire de licences ?

Le problème de licence n'est pas de notre fait parce que depuis 2011, la FIFA nous a demandé de travailler avec la société Nasril de la Tunisie. Et pour sécuriser nos licences, nous avons déplacé notre base. Car il y a trop de tripatouillages des licences ici. C'est donc pour sécuriser tout ça que depuis 2011, nous utilisons le système de la société tunisienne. C'est avec ce système que nous avons toujours travaillé. Et là de plus en plus, on a constaté des problèmes au niveau du système parce qu'il y avait des failles. Nasril nous a donc dit qu'on ne pouvait plus continuer à travailler parce que le serveur a pris un coup. Au moment où le serveur prenait le coup, nous n'avions pas notre base. Nous sommes donc en train de travailler pour la récupérer. Ce que nous avons fait est de mettre en place un système intermédiaire. Le temps que nous ayons notre base, ils vont nous donner le contrôle. En espérant que nous allons pouvoir protéger le système de licence. C'est tout ! On a dit qu'on met en place un plan B. Nous ne sommes pas les seuls. Car, il y a plusieurs pays en Afrique qui ont utilisé ce système. On a l'impression que c'est la seule Côte d'Ivoire qui connait ces problèmes. Les gens crient mais nous, nous voulons sécuriser le système. Il faut donc rester serein. Nous travaillons à avoir un système qui soit conforme à nos aspirations. Et ça va arriver. Pour le moment, même si ce sont des papiers, ce qui manque ce sont les informations dont on a besoin. Aujourd'hui, c'est la forme du document qui a changé. Mais toutes les informations qu'on avait sur la carte, ce sont les même sur le document. Et tous les clubs ont été informés. Ce n'est pas un problème ! Encore moins une question d'argent. Très bientôt, le nouveau système va redémarrer et on pourra établir les licences comme il se doit.

Recueillis par Lebéni KOFFI

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