Pour la saison 2016-2017, il n’y aura aucun changement concernant l’enveloppe du champion de Côte d’Ivoire. La confirmation a été donnée par le premier vice-président de la FIF.

En Côte d’Ivoire, le football est constamment bâti sur polémique. Cette fois, elle tourne autour des relations entre la FIF et l’ASEC. Surtout que les Mimosas, après 6 ans de disette, ont fini par accrocher le titre de champion. Le 25è de l’histoire du club jaune et noir, acquis avant la 26è et dernière journée de l’exercice. Depuis, les débats autour de la manne du champion, décernée par la Fédération ivoiriennen, enflent.  

Si selon plusieurs observateurs, Sidy Diallo, alors en campagne, avait promis une augmentation de 30 millions de Frs Cfa, son premier vice-président a coupé court le samedi dernier, lors de l’Assemblée Générale Ordinaire de la FIF. « Le Comité exécutif s’est réuni jeudi, et sur la question de la récompense du champion de Ligue 1, l’enveloppe est de 20 millions de Frs Cfa », a confirmé Sory Diabaté.

“La FIF n’a aucun problème avec l’ASEC“

Interrogé également sur l’absence remarquée de représentants de l’ASEC au conclave du 24 juin 2017 du football ivoirien, attitude devenue récurrente, Sory Diabaté, faisant le même constat, a balayé toute polémique. « Cela fait quelques années que l’ASEC ne participe plus à nos assemblées générales. C’est son choix parce que la participation est libre. Au niveau de la Fédération, nous n’avons aucun problème avec ce club », a répondu Sory Diabaté.

Si la FIF n’a aucun problème avec l’ASEC, l’impression d’une guerre froide entre les deux entités, semble bien entretenue par le club jaune et noir dont la dernière sortie à travers Roger Ouégnin, indique un malaise. Selon le PCA de l’ASEC, « il y a eu des coups bas et des crocs-en-jambe pour empêcher cette équipe de l'ASEC d'être championne. Mais nous sommes bien présents à la fin du championnat. C'est cela l'ASEC. Nous serons toujours là pour faire face à tous les obstacles », avait-il révélé quelques minutes après le sacre, son 18è personnel.

Patrick GUITEY