Oussalé répond à l’ASEC et dénigre
Oussalé répond à l’ASEC et dénigre
Dans un communiqué du 17 octobre 2017, l’ASEC annonçait s’être séparé d’Hervé Oussalé. Selon l’adresse signée de Baky Koné, le départ de l’attaquant burkinabé a pour raison sa difficulté à s’adapter « à l’esprit et à l’environnement du club ». Ce qu’Oussalé, dans une interview accordée à sportdrome.com, rejette en bloc.
Alors que la presse locale et sous-régionale se faisait l’écho d’un licenciement de l’attaquant burkinabé. Lui s’inscrit en faux. « L'ASEC ne m'a pas libéré mais j'ai plutôt demandé à partir parce que je ne pouvais plus continuer au milieu de tant d'hypocrites », a-t-il précisé. Et dans un démarrage tonitruant jamais aperçu sur l’ensemble des deux seules rencontres avec les Mimosas, Hervé Oussalé n’a pas manqué de tacler le club jaune et noir.
S’il garde un profond respect pour Me Roger Ouégnin, Oussalé a signalé au PCA de l’ASEC qu’il ne pouvait « plus continuer dans cet environnement d'hypocrites ». Ainsi, il a « demandé la résiliation » de son contrat à l'amiable. Une fin brutale de l’idylle avec l’ASEC qu’il impute à trois membres du staff managérial du club ivoirien.
« En premier le coach Amani Yao » qui « a tout fait pour ternir mon image ». Ensuite, « il y a Bakary Koné » avec lequel il « a eu une petite altercation ». Et enfin « Hyacinthe (Koulidiati), un monsieur auquel j’ai signifié que je n’étais plus un joueur de centre de formation ». Trois icônes du club auxquels l’attaquant burkinabé n’a pu s’adapter dans un club en deçà de ce à quoi il s’attendait.
Pour Oussalé « l'ASEC, ce n'est pas ce que les gens croient. Comment comprendre que dans un tel club, on sorte de l'eau dans des sachets comme au Burkina pour que les joueurs boivent, et de surcroît de l'eau qui vient des robinets de toilettes. J'ai même refusé de boire l'eau en sachet et je venais avec mes bouteilles. Il y a trop de choses de pas bien à l'ASEC. Ils se croient bien, pourtant ils sont nuls », a-t-il décrié après quelques semaines passées à Sol Béni.
Le dénigrement ne s’arrête pas qu’à la salle d’eau des Mimos, il s’étend même à l’infirmerie du club jaune et noir où « il n’y a rien » selon Hervé Oussalé qui indique porter la voix de plusieurs de ses maintenant ex-coéquipiers. « Tous les joueurs se plaignent là-bas et cela veut dire ce que ça veut dire ». Une sortie inédite et musclée qui devrait embaumer le vestiaire jaune et noir qui se prépare à affronter le WAC dans le cadre de la 2è journée de Ligue 1.
Patrick GUITEY
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