Passé du Séwé Sport à l’ASI Abengourou, Njoya Mauril, le technicien camerounais, donne la nature de sa mission à la tête des Princes de l’Indénié.

Quelle a été la nature du discours à votre arrivée à l’ASI d’Abengourou ?

J’ai tenu un discours réaliste à mes joueurs. J’ai un  bon groupe qui par la force des choses se retrouve relégable. Et pourtant  quand on prend  individuellement les joueurs, ils  ne méritent  pas ce cruel destin.

Vous ne semblez pas inquiet pour cette équipe ?

Oui et heureusement d’ailleurs.  La bonne nouvelle  aussi c’est que  les écarts de points entre les équipes  sont très serrés.  Il  suffit donc de quelques victoires pour être sauvé. Nous devons croire en nos potentialités et refuser ce mauvais rang.

Que vous ont dis les dirigeants de l’ASI ?

Ils m’ont fait comprendre que l’équipe est la propriété d’une communauté  qui véhicule des valeurs. Et parmi elles la plus importante c’est l’honneur.  A l’ASI d’Abengourou, on  accepte tout sauf le déshonneur. Il est donc hors de question  que le déshonneur passe par nous. Nous ne devons pas être ceux avec qui l'équipe de l’Indénié est descendue en Ligue 2.

Ces problèmes récurrents de finances dans ce club ne vont-ils plomber justement votre travail ?

C’est vrai qu'il y a des problèmes financiers. Mais  c’est valable pour toutes les équipes.  Même si nous  n’encourageons pas les mauvais exemples. Avec le Séwé Sport, la saison dernière, nous avions connu des moments difficiles pendant 7 mois. Mais cela ne nous avait pas empêché de terminer vice-champion et de remporter la Coupe Nationale.

Kader G