Rien ne va plus à la JCAT. Il y a bien longtemps que le constat est patent. 10è avec 18 points la saison dernière à la période, le club de Treichville patauge dans les profondeurs du classement avec 9 points.

Le lundi, lors de la suite de la 17è journée de Ligue 1, les hommes de Me Adou Nangon pensaient avoir conjuré le sort. L’ouverture du score au Parc des Sports d’Ehouman Wadja dès la 3è minute, ne fut qu’illusoire pour les Treichvillois. Car, six minutes plus tard, Ali Sanogo de l’ASI, posât les bases de la 12è défaite de la JCAT. Score final : 1-2 en faveur des visiteurs venus d’Abengourou. La colère des dirigeants de la JCAT à l’encontre des arbitres n’y fera rien. Le vin fut tiré, il y a bien longtemps. Il faut à présent le boire et garder espoir. Mais dans le paysage du football local, personne ne croit à l’exploit, ni au miracle, en ce qui concerne la JCAT. Puisque le club est plus que jamais promis à la Ligue 2.

En ces temps de tourments, la question demeure invariable. A qui la faute ? Cette fois, c’est la direction du club qui n’y échappe pas. Selon un proche du club, les choix approximatifs, voire l’amateurisme du Board du club est le croche-pied qui fait vaciller la JCAT. « Un début de préparation tardif et après on navigue à vue. Ils ont fait des choix à deux balles. Recrutement tardif d'un coach qui est un choix approximatif. Pour preuve, ils font revenir un coach qu'ils ont chassé il y'a longtemps pour insuffisance de rendement. Il va faire quoi ?  Ils ont renvoyé tous les joueurs expérimentés. C'est la 2e division directe », a indiqué notre source. Une démarche argumentative qui s’appuie également sur l’instabilité du banc du club. Soro Jean, Ben Sanou et enfin Ouattara Karim se succédés à la tête de l’encadrement technique. Sans succès, pour l’instant. Incroyable pour le plus vieux club de Côte d’Ivoire qui aurait dû avoir plus de jugeote que cela. Pour l’instant, la JCAT a encore 9 journées pour retomber sur ses jambes et amorcer son improbable “remuntada“.

Patrick GUITEY