FIF 2020 : Les groupements d’intérêt en question
FIF 2020 : Les groupements d’intérêt en question
Loin de l’Assemblée Générale Elective, les tractations sont en cours pour l’élection du nouveau président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Peu nombreux, les groupements intérêt, comme leur nom l’indique, sont au centre des attentions des candidats déclarés.
Ne pas laisser aux seuls dirigeants de clubs l’exclusivité des décisions fédérales. Une idée qui a amené la FIFA à intégrer les autres composantes de la pratique du football à la table des débats. Ainsi, à la faveur de ses nouveaux statuts standards édictés lors de la saison 2009-2010, la FIFA favorise la naissance des Groupements d’Intérêt et leur inclusion dans le vase de prise de décisions.
En Côte d'Ivoire, ils sont aujourd’hui au nombre de 5 reconnus par la Fédération Ivoirienne de Football et présents dans ses statuts. Il s’agit des associations des anciens joueurs, des joueurs en activité, des entraîneurs et autres encadreurs techniques, des médecins du football et des arbitres. Avec une voix chacun, comme les clubs de D3, les Groupements d’Intérêt ont droit de vote.
C’est lors de l’Assemblée Générale Elective de 2011 qui a vu la victoire de Sidy Diallo sur Salif Bictogo, qu’ils participent pour la première fois à une élection du président de la FIF. Leur nombre insignifiant dans le collège électoral composé de 81 membres actifs, ne fait pas d’eux une roue moins importante. Au contraire.
En effet, le point 2C de l'article 41 des statuts de la FIF, oblige le candidat déclaré à obtenir le parrainage d'au moins un groupement d'intérêt sur sa liste de membres du Comité Exécutif. A défaut, le dossier serait rejeté par la Commission Electorale Indépendante. De quoi donner une influence capitale aux Groupements d’Intérêt pour les élections dont les préliminaires ont déjà débuté.
Par contre, en temps ordinaire, ils sont plus d'un à souligner l'inaction de ces groupements qui ne pèsent que mollement dans l'orientation donnée au football national. Certainement à cause du peu de moyens dont ils disposent pour leur fonctionnement.
Patrick GUITEY
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