Seri Jean Michaël est l’africain à l’affiche en Ligue 1. Vainqueur du prix Marc Vivien Foé, le milieu ivoirien intègre le 11 de l’année du championnat français. Une progression qu’il doit à son dernier club en Côte d’Ivoire.

Parti sur la pointe des pieds en Europe, l’heure de gloire sonne pour Seri. Son influence dans le jeu collectif de l’OGC Nice et son coup d’œil ont fait de lui le point focal. Au risque d’oublier Mario Balotelli, la star des Aiglons. 6 buts et 10 passes décisives, un bilan qui force l’admiration des plus sévères observateurs. « Ses performances en France montrent qu’il est un très bon joueur », a révélé Habib Beye sur RFI.

La qualité, elle était déjà palpable alors qu’il était encore en Ligue 1. Et s’il a eu les bonnes armes pour s’imposer en Europe, Seri estime que son passage à l’ASEC Mimosas y a contribué. « Oui. Ça a été mon dernier club ivoirien qui m’a permis de faire un bond en avant. On était tout le temps derrière moi et on me disait de ne jamais rien lâcher. Tout le monde me disait que j’avais du potentiel et ils voulaient que je travaille encore plus. C’est grâce à eux que j’arrive aujourd’hui à faire une bonne saison », a indiqué celui qui est passé également à l’Africa Sports.

Une sortie à 5 jours du derby ASEC-Africa qui apporte de l’eau au moulin des Mimosas et qui ne devrait pas faire plaisir au club Aiglon qui a également le talent du milieu de 25 ans. Le duel local a été lancé à l’international, en attendant les débats enflammés avant un duel dont la tenue au stade de la Paix de Bouaké est incertaine aujourd’hui.

Patrick GUITEY