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Football - Elephants - Mondial 2014 : Yaya: «Pour que je m’arrête, il faudrait que j’aie le pied cassé»

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Football - Elephants - Mondial 2014 : Yaya: «Pour que je m’arrête, il faudrait que j’aie le pied cassé»

17 June 2014 0
Yaya: «Pour que je m’arrête, il faudrait que j’aie le pied cassé»

Yaya Touré, comment jugez-vous cette entrée en matière de la Côte d’Ivoire à la Coupe du monde 2014 ?

 

Yaya Touré : Pour nous, l’objectif était de réussir l’entrée dans la compétition. On sait que derrière il y a la Colombie (le 19 juin à Brasilia) et que ça va être très costaud, donc le plus important était de ne surtout pas perdre contre le Japon. On a fait mieux que ça puisqu’on a gagné. Et je crois que c’est de bon augure pour la suite.

 

Vous êtes totalement satisfait de ce match ?

Pour être honnête, oui ! On s’est créé beaucoup d’occasions. Certes, on n’a pas été efficaces en première mi-temps mais en deuxième mi-temps on a changé la tendance, parce qu’on était très motivés et les défaites en 2006 et 2010 nous ont appris beaucoup. A un moment, on a senti que cette équipe du Japon était un peu usée et je crois qu’on a fait preuve de beaucoup d’expérience et d’envie.

 

Par le passé, vous avez gagné des matches de Coupe du monde (contre la Serbie-et-Monténégro en 2006, contre la Corée du Nord en 2010) mais vous n’étiez plus en position de vous qualifier ou presque. Cette fois, vous gagnez en ouverture de la compétition…

Oui, c’est très différent. Cette victoire nous permet de nous libérer un peu. On sait que la Colombie a gagné (3-0 contre la Grèce), on a vu le match. C’est une équipe de haut niveau, qui est bien en place et qui ne fait pas beaucoup d’erreurs. Le match qui nous attend jeudi sera très décisif et ce sera aussi un bon test.

 

Personnellement, comment vous êtes-vous senti physiquement ?

Honnêtement, j’ai joué toute la saison avec des blessures. Et comme je n’ai pas fait les matches amicaux et l’entraînement complet, c’est un peu difficile. En fin de match, j’ai commencé à sentir des crampes et des douleurs aux adducteurs. Mais je crois que je peux tenir parce que le plus important pour moi est d’être avec mes partenaires sur le terrain et d’essayer, comme disent les Anglais, « d’enjoy » (sic), c’est-à-dire de profiter avec eux. Pour que je m’arrête, il faudrait que je sois vraiment blessé ou que j’aie le pied cassé.

 

Les Ivoiriens vont commencer à rêver après une entame pareille…

Oui, l’objectif est de leur montrer que notre équipe n’est pas usée contrairement à ce que certains disent. Certes, dans les précédentes compétitions, on n’a pas eu beaucoup de chance mais on a l’effectif et je crois que le déclic s’est produit. Cette première victoire nous donne plus de confiance. On sait maintenant qu’on peut faire la différence. On sait que dans ce groupe, si on est sérieux comme on l’a été ce soir (15 juin), on peut aller loin. Pour nous, l’objectif reste de passer le premier tour.

 

Le sélectionneur Sabri Lamouchi et le capitaine Didier Drogba ont récemment expliqué que la solidarité vous a parfois fait défaut par le passé dans des moments importants, avez-vous progressé du point de vue de la cohésion ?

Oui, énormément ! On sent que tous les joueurs sont concernés, qu’on a tous un seul objectif, qui est d’aller le plus loin possible. Et on l’atteindra en étant solidaires. Ca s’est vu aujourd’hui, parce qu’on a pris le premier but mais derrière on ne s’est pas relâchés. Dans ce genre de situation, mentalement c’est difficile. Mais on a continué d’y croire. On sait que dans notre équipe, il y a les joueurs qu’il faut pour marquer à n’importe quel moment, et c’est ce qu’on a fait.

 

Source RFI

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