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Le renard ne passe décidément pas !

Football
Elephants
CAN 2019

Le renard ne passe décidément pas !

29 June 2019 0

Le Maroc, le plafond de verre de la Côte d’Ivoire. Incassables, c’est encore sous ce manteau que les Lions de l’Atlas se sont présentés face à des Eléphants liquéfiés et passés tout près, de la correctionnel.

L’heure n’est pas à l’accusation. Plutôt au constat. La victoire face à l’Afrique du Sud ne pouvait être un alibi de compétence. Face à une adversité mieux élaborée, les Eléphants ont flanché, sous la poussée de leur bourreau préféré. Le Maroc. De quoi faire renaitre le même et éternel débat autour d’un milieu déclaré “no mans land“, il y a peu. Un espace encore et toujours en quête de son maitre à jouer. La destruction et la récupération se devaient de faire place à la conservation, la créativité, la spontanéité, de la justesse technique. Un niveau à quatre paliers trop haut pour les épaules des 1m68 de Jean Michael Seri. Un constat qui n’est pas nouveau.

Face au Maroc, Seri, sensé offrir 200% de son potentiel, a tout fait, sauf l’essentiel. Alimenter une attaque prise de court par l’agressivité des Lions de l’Atlas. L’envie, la détermination étaient toutes marocaines. Le résultat flatteur (1-0) mais en défaveur des Eléphants, aurait pu être encore plus humiliant sans un excellent Sylvain Gbohouo. L’une des seules étoiles ivoiriennes, dans la grisaille d’un « match à vite oublier », dixit Serey Dié. Chef de fil, malgré lui, d’un bloc désagrégé et dépourvu de sa solidarité naissante.

Face au Maroc, Hervé le Renard n’a pas passé son tour. Confirmant, l’adage du « jamais deux sans trois ». De quoi ériger, dans les faits, les Lions de l’Atlas en bête noire de la Côte d’Ivoire. Plongés dans le doute, les Eléphants ne sont pourtant, cette fois, sujet à aucun calcul. Mis sous pression, après la victoire de l’Afrique du Sud sur la Namibie, les Ivoiriens gardent leur destin en main. Battre la Namibie et se hisser au second tour pour accrocher l’objectif tant affirmé, reste dans leurs cordes. Pour cela, il faudra cette fois remplacer des boulons usés ou tout simplement pas appropriés. Même si cela ne fera pas oublier que Renard a encore triomphé de la Côte d’Ivoire.

 Patrick GUITEY au Caire

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