Le carré d’as du CHAN 2018 sera en lumière à partir de cet après-midi du 31 janvier. Seule la Libye est en route pour s’adjuger un deuxième titre au cœur du palmarès de la compétition. Mais il faudra passer sur le corps du Maroc, pays organisateur, drapé dans le statut d’hyper favori.

Maroc-Libye. La première affiche des demies de la 5è édition du CHAN. Au stade du Complexe Mohammed V de Casablanca. Ce n’est pourtant pas la première fois que les deux nations s’affronteront. Avantage au Maroc qui s’est adjugé plus de victoires(5), toutes compétitions confondues, sur la Libye qui, par deux fois, a contrarié l’envie de festin des Lions de l’Atlas. Si le Maroc ne s’est jamais incliné à domicile face à la Libye, les Libyens, en 2014, année de leur sacre au CHAN, n’ont pas eu besoin de s’imposer au terme du temps règlementaire pour filer au sommet. C’est là où les trois matches nuls existant au sein de l’historique des confrontations des deux nations, octroient de la contenance aux Chevaliers de la Méditerranée. Et ce, même si, comme tous les matches, « Ce ne sera pas un match facile face au pays hôte qui aura son public derrière lui », a indiqué Omar El Maryami, entraîneur de la sélection libyenne.

Après avoir joué 120 minutes face au Congo en quart et un voyage qui ont alourdi les jambes libyennes, l’envie de troubler la fête prévue par les fans des Lions demeure intacte. « Ce sera un match difficile avec deux équipes qui ont un bon niveau. Nous espérons produire du bon jeu et gagner. Nous n’allons pas considérer le public comme une pression. Nous allons jouer sur nos individualités. Le jeu du Maroc est très proche du notre. Nous avons une bonne équipe. Je serai heureux de gagner contre le Maroc. Parce que nous serons sur la voie pour un deuxième succès dans la compétition », a continué le sélectionneur des Chevaliers qui réserve une surprise aux Lions de Jamal Sellami toujours aussi confiant que lors des précédentes sorties.

Patrick GUITEY

Envoyé spécial à Casablanca