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CHAN 2018 : « Pas la peine de parler de l’arbitre »

Football
CAN

CHAN 2018 : « Pas la peine de parler de l’arbitre »

27 January 2018 0

L’arbitrage du premier quart de finale du CHAN 2018 était au centre de la conférence de presse d’après la rencontre Maroc-Namibie (2-0). Pour Ricardo Mannetti, sélectionneur des Warriors, ce n’était pas la peine d’aborder le sujet.

Quant à la 75è minute de jeu, Dynamo Fredericks grâce à une tête retournée, réussissait à battre Anas Zniti sorti à l’emporte pièce, le stade du complexe Mohamed V de Casablanca avait retenu son souffle pour un dernier quart d’heure indécis. Mais Mahamadou Kéita, l’arbitre malien de la partie, visité par une vision indiquait une faute, ou certaine une position irrégulière. De quoi exaspérer le banc namibien, Mannetti en premier. Mais en conférence de presse, le technicien namibien s’est voulu diplomatique. Même s’il a reconnu n’avoir pas compris la décision du maître du jeu venu de Bamako.

« Ce n'est pas la peine que je me prononce sur la prestation de l’arbitre. Sinon on dira que je suis un mauvais perdant, et que je prends pour prétexte l'arbitrage. L'arbitre prend des décisions et ça fait parti du jeu. C'est vrai que j'ai contesté certaines décisions dont le premier but qui arrive dans des conditions bizarres », a indiqué le sélectionneur namibien.

Vainqueur et bénéficiaire de la décision qui a fait polémique dans les tribunes des medias, Jamal Sellami n’a également aucune explication logique et claire sur le coup de sifflet de M. Kéita.  « Je ne sais pas pourquoi l'arbitre refuse le but à la Namibie », a-t-il reconnu. Par contre, Jamal n’est pas convaincu que le Maroc serait resté sans réaction en cas de réduction du score des Warriors. Parce que « sur l'ensemble du match nous avons été supérieurs. C'est vrai que s'il avait accordé le but, le match aurait été tout autre. Mais on aurait toutes les chances de marquer d'autres buts également. Nous avions l’occasion. On l'a déjà démontré et je crois qu'on saura également réagir » si d’avenir une sélection venait à contrarier les ambitions de champion des Lions de l’Atlas qui semblent voguer quelque peu sur le coup de pouce des maîtres du jeu. Un avis général qui embaume chaque fin de match du pays organisateur.

Patrick GUITEY

Envoyé spécial à Casablanca

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