L'Ouganda n'a pas eu grand mal à se qualifier pour sa 7è Coupe d'Afrique des Nations. Logés dans le Groupe L des éliminatoires, les Crânes ont dominé la Tanzanie, le Lesotho et le Cap Vert. En Egypte, la chanson sera loin d'être la même.

L'Ouganda est l'un des rares pays de l'Afrique de l'Est à avoir une presque glorieuse histoire avec la Coupe d'Afrique. Mais passées les années fastes de son football, avec une 4e place en 1962, un statut de finaliste de la CAN 1978 eu bout de trois participations consécutives (1974, 1976 et 1978), les Cranes sont rentrés dans les rangs. Et ont attendu 39 ans pour revenir sur la scène continentale, en 2017. Un retour qui a rimé avec 4è place du groupe D, dominé par l'Egypte et le Ghana.

Pour leur deuxième participation consécutive à la CAN depuis longtemps, les Crânes, dirigés par Sébastien Desabre sont logés dans le difficile Groupe A, où ils retrouveront l'Egypte (30 juin) comme en 2017, et surtout la RD Congo (22 juin) pour le derby des voisins, dès l'entame, avant le Zimbabwe (26 juin) qui semble le plus à même à succomber face à leur ambition de renaissance.

Denis  Onyango, rassurant templier

Comme chaque sortie de l'Ouganda, l'espoir reposera sur la baraqua de Denis Onyango. L'un des meilleurs gardiens de but du continent. Avec un imposant physique et une lecture presqu'infaillible, le portier du Mamelodi Sundown fut infranchissable durant les éliminatoires dans le Groupe L. Une solidité défensive qui devrait épauler un relatif réalisme. En l'absence du capitaine Geoffroy Massa, qui a pris sa retraite avec ses 18 buts, Farouk Miya (35 ans) portera les raids de l'Ouganda dans un groupe A où le statut d'outsider lui collera constamment à la peau.

Patrick GUITEY