Finaliste malheureux en 2004 (1-2 Tunisie), le Maroc en pleine ascension depuis l'avènement d’Hervé Renard sur son banc, croit en un nouveau sacre cette année en Égypte. Un coach. Des joueurs talentueux et concernés. Sans oublier des supporters et une Fédération qui ne lésine sur aucun moyen. Des arguments qui devraient parler en faveur des Lions de l'Atlas, lors de cette 32è édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN).

Arrivé en Afrique en 2007 pour assister Claude Le Roy alors sélectionneur des Black Stars du Ghana, Hervé Renard (50 ans) est tombé amoureux de l'Afrique en écrivant son histoire avec plusieurs sélections. Après la Zambie en 2012 et la Côte d'Ivoire en 2017, le technicien français pose ses valises en février 2016 au Maroc. C'est avec le statut de fin connaisseur du football africain que Renard conduira sa troupe au pays des pharaons. « Moi, je dis qu’on va aller en Égypte pour faire une belle CAN. Dire qu’on va la gagner, c’est autre chose. Il ne faut pas oublier que rien n’est facile lors d’une CAN », a-t-il admis il y a peu dans Jeune Afrique.Une ambition qui passe par un beau parcours dans le groupe D où siègent la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud et la Namibie.

Pour ce faire, Hervé Renard s'est offert une large marge de manœuvre en convoquant de 27 joueurs avec la présence de cadres comme Nordin Amrabat, Younès Belhanda, Mehdi Benatia, Mbark Boussoufa, Nabil Dirar. Ainsi que de jeunes loups tels Hakim Ziyech (demi-finaliste UEFA LDC) et Achraf Hakimi (Borussia Dortmund). Les marocains ont entamé leurs répétions de gamme depuis le 2 juin au Centre national de football de Maâmora, à Salé. Ils y demeureront jusqu'au 18 juin avant de s'envoler pour l'Égypte. Non sans avoir livré  deux matches amicaux contre la Gambie (12 juin) et à la Zambie (16 juin) au grand stade de Marrakech. Les Lions de l’Atlas démarreront leur campagne égyptienne par la Namibie (23 juin) puis la Côte d’Ivoire (28 juin) pour les retrouvailles avant de clôturer face à l’Afrique du Sud à(1er juillet).

Lebéni Koffi