Jacques Anouma candidat à la candidature pour l’élection du nouveau président de la CAF. Un secret de polichinelle. L’ex-président de la FIF a tenu à le réitérer ce lundi, cette fois face aux journalistes ivoiriens. Mais pas que.

Autour de Jacques Anouma, il y avait bien du monde. Des anciens ministres de sport aux personnalités du monde politique, le candidat issu de la Côte d’Ivoire a, en plus de la nouvelle connue, décliné son ambition autour d’un slogan : « servir le football africain ». Et ce, face à la presse nationale, invitée principale de la cérémonie qui s’est tenue à la salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères, à Abidjan-Plateau.

« Je suis venu vous présenter officiellement, ma candidature à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF). Mesdames et Messieurs les journalistes, je suis candidat pour restaurer notre maison commune, je suis candidat pour une gestion moderne, responsable et transparente de la CAF. J'insiste sur ces trois principes qui guideront mon action. J'ai une vision claire, j'ai un projet de développement, innovant », a déclaré Jacques Anouma avec une gestuelle préparée mais pas encore huilée. Normal pour un exercice peu commun et si solennel de l'avant-centre d'une formation déjà lancée.

Une équipe placée en « 4-4-2 évolutif » l’aidera par contre à atteindre l’objectif qui demeure la succession d’Ahmad Ahmad. Elle est composée «  au milieu » des « Ministres Ally Coulibaly, Albert Flindé, Danho Paulin et la Fédération Ivoirienne de Football ». « Aux postes-arrières, se trouve le comité des sages encadré par tout le gouvernement, lequel est coaché par le Premier Ministre et placé sous le haut commandement du Président de la République ». Une disposition tactique connue qui n’a pourtant laissé entrevoir que peu de détails du projet de jeu contenu dans le programme qui sera connu dès l’ouverture des hostilités. Après le 12 janvier 2021, si sa candidature est confirmée. Quoi qu’il soit, son équipe est déjà en ordre de bataille.

Patrick GUITEY