La CAN 2019 est loin de l'engouement populaire local espéré. Une situation que le Comité Local d'Organisation espère faire évoluer pour l'étape des matches à élimination directe.

Les stades pleins pour les matches de l'Egypte et généralement clairsemés pour les autres rencontres. C'est le spectacle déséquilibré auquel l'on a assisté tout au long de la première phase de la CAN 2019. Un constat implacable que le COCAN entend effacer pour le second tour de la compétition.

« Les fans éprouvent des difficultés à se procurer des billets pour les matches. Le COCAN veut tout faire pour résorber ce problème. Nous allons impliquer le ministère de la jeunesse pour permettre un plus gros engouement autour des matches autres que ceux de l'Égypte », a promis Hani Abu Rida, le président du COCAN 2019, au cours de la rencontre du 2 juillet 2019, avec la presse présente au Caire pour la couverture de la 32è édition de l'événement. ll n'a cependant pas précisé le taux de remplissage moyen des stades concernés par la compétition.

Quant à la polémique qui enfle au sujet du traitement particulier de l'Egypte, le président du COCAN 2019 a donné des explications. Contrairement aux autres sélections présentes, les Pharaons n'ont jamais presté sous la canicule pesante du pays. Toujours programmée en soirée, l'Egypte semble favorisée. Pour Hani Abu Rida, il n'y a pas de favoritisme. Aussi, « la programmation ne dépend pas du COCAN, c'est plutôt de la responsabilité de la CAF. Par contre, les horaires des matches sont fonction de l'audience audiovisuelle », a-t-il expliqué.

Quant au partage d'expérience avec le prochain pays organisateur de la CAN, le COCAN 2019 s'est dit ouvert à aider « nos frères camerounais pour le tournoi 2021. Tant que nous sommes au tournoi, nous n’épargnerons aucun effort pour satisfaire les journalistes », a conclu Hani Abu Rida comme pour rassurer les journalistes accrédités dans la couverture des matches de la CAN 2019.

Patrick GUITEY au Caire