C’est relégué de son statut de leader de Ligue 1 que l’Africa accueillera la formation d’ENPPI d’Egypte, samedi prochain. Les Aiglons auraient préféré un nid plus confortable à l’heure d’entamer les 16ès de finale de la Coupe de la Confédération. La défaite lors de la 8è journée de Ligue 1, face à la JCAT, un camouflé qui a découvert les limites d’une équipe en panne physiquement. Mais déception n’est pas Aiglons, et les compétitions étant loin d’être les mêmes, (même si elles s’enchaînent sur leurs frêles ailes) les Aiglons entendent voler haut dans le ciel du stade Félix Houphouët-Boigny, redevenu l’espace d’expression.

L’envie et la détermination, telles devraient être les clés d’un match aller réussi. «Les joueurs sont motivés et déterminés. S’ils gardent cette disposition d’esprit jusqu’au samedi, il n’y a pas de raison que nous ne fassions pas un bon résultat face aux Egyptiens. Il y a une belle ambiance dans le groupe  et je crois que nous sommes capables de livrer une belle bataille. Le groupe travaille d’arrache-pied depuis une semaine pour préparer dans les meilleures conditions cette manche aller », a indiqué Saraka Norbert, le coach de l’Africa face à la presse qu’il entretenait le mercredi dernier dans le cadre de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

Des absents de taille, pas une faille

Son ambition, l’Africa devra la construire sans plusieurs des siens en délicatesse avec leur physique. Un handicap loin d’être un prétexte annonciateur d’une contre-performance des Aiglons en pleine concentration. « Il n’ya pas de joueurs indispensables à l’Africa Sports d’Abidjan. Tous les joueurs sont motivés pour sortir le grand jeu samedi prochain », a rassuré  Jean-Noël Sahué Grohou, le capitaine de la sélection vert et rouge. Une équipe qui espère marquer par deux fois sans en encaisser un seul.  « Le scenario idéal serait pour nous de marquer deux fois sans en encaisser. Même si cela ne nous garantit  pas la qualification,  il est bon de partir avec cette avance qui nous donne une belle marge de manœuvre », Saraka Norbert. De s paroles que les MAM espèrent, se traduiront en acte sur le théâtre de la désolation du 2 mars 2016 dernier, face à la JCAT.

Patrick GUITEY