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Football : Ses familles qui font vivre le ballon rond ivoirien

Football

Football : Ses familles qui font vivre le ballon rond ivoirien

18 July 2007 0
Football : Ses familles qui font vivre le ballon rond ivoirien

Familles Drogba, Touré, Kalou, Kéïta… pour ne citer que celles-là. La Côte d’Ivoire ne fait pas exception dans ce domaine. Mais ici, la chose a pris de l’ampleur. Au fil des saisons, la liste des familles de footballeurs s’allonge. A chaque entité, sa façon de vivre sa passion.
Si elles n’existaient pas, il faudrait créer. Elles ? Ce sont ces familles de footballeurs qui ont su taper dans l’œil des férus du ballon rond. Les plus en vue ces temps-ci sont les familles Drogba, Touré, Kéïta, Koné, Koutouan, Kalou. Certes, tous ces ensembles se caractérisent par leur passion. Et un dénominateur commun : tous doués pour le foot. Ils en font une carrière.
Toutefois, dans cette unité apparente, on décèle des diversités. A tout seigneur, tout honneur : Didier, le capitaine des Eléphants, est le joueur le plus connu de la famille Drogba. Dans la foulée, il y a ses deux frères cadets : Joël Drogba (auteur récemment d’un essai à « Leyton Orient) et Freddy Drogba qui est à Bretini ». le dernier cité n’a que 15 ans.
• La famille Drogba tout au tour de Didier
Toute la famille vit au rythme du football. Cependant, quand l’avant-centre de Chelsea tousse, c’est toute la famille qui a la grippe. Car tout tourne autour de Didier. En témoigne cette déclaration de leur mère Yohou Clothilde dans Fraternité Matin, il y a quelques mois : «La réussite de Didier Drogba ? Je la vis avec fierté ». Elle ne se contente pas de partager la joie consécutive à ola montée en puissance de son fils. Partout où sa présence est indispensable, elle se déplace pour le soutenir et lui prodiguer des conseils. Car, ajoute-t-elle, « je crois qu’il m’écoute ». Consciente de son influence, elle met tout en œuvre pour être le témoin oculaire des rendez-vous ouvert à son fils. Un exemple éloquent sur ce plan : Mme Yohou a précédé Drogba à Accra lors de la CAF Awards 2006. C’est grâce à elle que certains confrères ont su que Didier Drogba arriverait  tard dans la capitale ghanéenne en compagnie de son coéquipier Essien. Elle s’est rendue au Centre International de Conférences  vers 13 heures alors que la cérémonie devait commencer à 17 heures pour finir au-delà de 22 heures. Le sociétaire de Chelsea n’est pas resté indifférent à cet élan. Après le sacre, il a fit une promesse à sa mère en quittant le lieu de la cérémonie : « Maman je t’appelle ! ». il aurait voulu rester toute la nuit avec sa maman n’eussent été les contraintes du métier. L’avion attendait Drogba. Contrairement à la mère, le père de Didier se déplace peu. Ne vous fiez pas à cette attitude. Quand il va à la rencontre de son fils, il donne l’impression d’avoir retrouvé une seconde jeunesse. On s’en est rendu compte après le dernier match des Eléphants contre le Soudan.  Il était à l’aéroport de Port-Bouët pour accueillir le onze national ivoirien revenant de Khartoum, le ticket du Mondial 2006 en poche. Suivi de Mme Yohou, il tentait de se frayer un chemin dans la marée humaine. Qu’importait si l’accueil devit durer. En définitive, tous les membres de la famille prennent à cœur le carrière de Didier. Mais que de chemin parcouru par le Ballon d’or africain 2006 pour se hisser au sommet ! Si son oncle Michel Goba a pris la bonne initiative de l’emmener en France (alors qu’il n’avait que 5 ans !), il lui fallu s’armer de courage pour  oublier ses camarades d’âge et affronter le froid. De Vannes à Guingamp en passant par Levallois-Perret et le Mans, il a dû passer plus d’une décennie pour gravir les échelons en raison des blessures contractées ça et là. Guingamp le révèlera. Finalement, son étoile commence à briller sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Conséquence, les supporters phocéens ne tardent pas à créer le concept « la Drogbamania ». Devenu la terreur des défenses en France, il tente une autre expérience en signant à Chelsea. En Angleterre, il n’est pas seul à vivre sa passion. Il est entouré de son épouse Lala Diakité et de leurs trois enfants. Etant très émotive, Mme Drogba préfère ne pas suivre les matchs de Chelsea, mais demande le résultat à la fin, confie-t-elle à un confrère. Néanmoins, elle a dû serrer les dents pour aller suivre la phase finale de la CAN 2006 en Egypte et le Mondial en Allemagne.
• La famille Touré : des manifestations dans l’ombre…
Kolo Habib, Yaya et Ibrahim sont les porte-flambeau de la famille Touré. Les deux premiers cités ne passent pas inaperçus dans les rues. Contre toute attente, leur ascension ne suscite pas une continuelle levée en masse des parents. Tout se passe dans l’ombre. Quant aux joueurs, ils ne cessent pas d’échanger. Ils ont quelque chose en commun. Il est rare que l’un prenne une décision sans l’avis des autres. Touré Yaya ne dira pas le contraire. Lui qui avant de s’engager avec Barcelone, a demandé l’avis de Kolo. Celui-ci a vu d’un bon œil, le départ de son frère cadet pour l’Espagne. S’il faut élargir la famille, il importera de mettre l’accent sur la passion de Mme Kolo née Madeleine Akassou. Qu’elle soit à la maison ou pas, elle s’intéresse à ce que fait son époux. Quand elle a du temps, elle vient au pays. Non pas uniquement pour rendre visite à ses parents ou à sa belle-famille ; mais pour faire l’état des travaux de construction de leur résidence. Mado (c’est le surnom de Mme Kolo), épouse attentionnée et courageuse est également une fierté pour la famille Touré. Elle ne veut pas voir sin mari souffrir après avoir réussi à se hisser parmi les meilleurs joueurs du monde. De l’Asec, il est allé à Arsenal. Là-bas, il a décroché une place de titulaire en peu de temps. Il est bien parti pour terminer sa carrière en  Angleterre où sa femme et ses enfants se sentent à l’aise.S’agissant de Touré Yaya, il a souffert avant de taper dans l’œil des recruteurs des meilleures équipes d’Europe. Issu de l’Académie Mimosifcom comme son frère aîné, Yaya arrive à Beveren en 2002. Bien qu’il évolue en compagnie d’anciens pensionnaires de l’Académie, les choses ne se passent pas comme souhaité. En deux saisons, il a trouvé le chemin des buts à trois reprises. Jugeant ce rendement insuffisant, il met le cap sur le club Metallurg Donetsk d’Ukraine. Il quitte ce pays la saison d’après, direction l’Olympiakos de Grèce. On sent sa progression. Mais n’est ce pas une raison suffisante, estime-t-il, pour y rester. Il pose ses valises en France où le problème de langue ne se pose pas. Monaco l’accueille. C’est le début de la gloire. Outre sa bonne technique et sa puissance de balle au pied, il étale son sens de buteur. Barcelone qui a un faible pour c e genre de joueurs se précipite pour l’engager.
Le dernier, Touré Ibrahim, tient à imiter Gneri. Y parviendra-t-il ? Difficile de répondre. Toujours est-il qu’il vit en France. Aux dernières nouvelles, il aurait signé à Nice. Grâce aux conseils de Kolo et Yaya, il pourra se frayer un chemin dans ce monde impitoyable qu’est le football professionnel. Il est doté de qualités (vitesse et technique).
 
• La famille Kéïta : comme une affaire d’héritage
Kader est le plus célèbre de la famille Kéïta. Ce n’est pas du fait du hasard s’il a été piqué par le virus du football. Son père Makan Kéïta a consacré toute sa vie au football. Il était l’homme à tout faire du Sporting Club de Gagnoa. Il était à la fois président, recruteur et j’en passe. Peu avant son décès, il a créé une équipe dénommée Makan FC au sein de laquelle certains de ses enfants ont évolué. Bien avant, quand i les rendait à Abidjan pour un match, il prenait soin de se faire accompagner par un de ses enfants. Et dans sa famille à Gagnoa, tout tournait autour du football. Comme un héritage, qu’il leur a légué Makan a su faire de ses enfants des passionnés du ballon rond. A commencer par Kéïta Amadou Fadel. Après un passage au Sporting de Gagnoa, celui-ci a fait ses valises pour l’Africa. Où il sera rejoint par son frère cadet Kader en 1999. les deux frères s’entendaient sur l’aire de jeu comme des larrons en foire. Même en déhors des stades, ils causaient de leur carrière, de ce qu’ils devaient faire pour leur père. Kéïta Mohamed, un autre fils de Makan, leur a emboîté le pas. Faute d’évoluer au haut niveau, il a traîné sa bosse dans plusieurs équipes afin d’y décrocher une place de gardien de but. Makn s’en est allé ; mais ses enfants continuent de vivre de football. La preuve est que Fadel est chez Kader en France ans l’espoir de trouver une équipe. Kader partage sa passion en compagnie de sa femme et de leurs deux enfants. Décidément, rein ne résiste à la passion. Les frères Kéïta ont passé des moments difficiles avant de se hisser au sommet. Kader a d’abord fait un tour en Europe. En vain. Loin de se décourager, il a pris son mal en patience et porté son choix sur l’Africa. Avec les Aiglons, il sera sacré champion de Côte d’Ivoire en 1999. Sa combativité et ses dribbles déroutants lui ouvrent les portes de l’Etoile du Sahel de Tunisie. Puis, il part pour l’équipe Al Saad de Qatar. Dans ce pays, le pétrole coule à flot. Mais le niveau de son football laisse à désirer. Kader va se faire du sou. Reste que son football est ponctué de gestes inutiles. Ce qui lui fermera les portes de la sélection nationale pendant un bon moment. Même s’il cumule un titre de champion et une coupe de Qatar sous les couleurs d’Al Saad. Il a fallu le flair de Claude Puel (l’entraîneur de Lille) pour que Kader tourne dos au football qatari en signant chez les Lillois. Une saison dans ce club lui a suffi pour mettre tout le monde d’accord sur ses qualités techniques. Chose logique, Lyon a tout mis en œuvre pour s’attacher ses services. Pour sa part, Fadel a fait les beaux jours de l’Africa avant de partir monnayer son talent en Turquie. Depuis son retour de ce pays, il a du mal à retrouver son football. Basé en France actuellement, il garde toujours espoir.
• La famille Kalou : tous au premier plan
Entre autres familles de footballeurs, il convient de mentionner celle des Kalou. Les plus connus sont Bonaventure et Salomon. Leurs déplacements à Abidjan donnent parfois lieu à une fête (en famille). Oncles, cousins, frères. Bref, tout le monde se retrouve pour échanger. Il y a deux ans, leur père Antoine Kalou nous confiait qu’il est en contact permanent avec ses fils. Quand il les appelle, a-t-il dit, ils parlent de tout : le football, la famille, les projets. Comme si cela ne suffisait pas, lorsque les deux footballeurs reviennent à Abidjan, ils ne se font pas prier pour aller se ressourcer au village (Oumé). D’ailleurs le père aura joué un rôle décisif dans leur carrière. Bonaventure a commencé la sienne à Vavoua où il vivait avec son papa. Avant de déposer ses valises chez les Mimos. Il se distingue très vite e va impressionner les dirigeants de Feyenoord qui l’enrôle. En dépit des éloges à son domicile, il quitte les Pays-Bas pour la France. Auxerre est le premier club qui l’accueille. Au sein de ladite formation, son association avec Akalé Kanga marche. Ce qui, pousse Paris Saint Germain à le recruter. De son côté, son frère cadet Salomon est parti de l’Académie Mimosifcom pour Feyenoord. Sa classe naissante de génie fait rêver tout la Hollande. Au point que le sélectionneur national Van Basten décide de lui ouvrir les portes de l’équipe nationale. A condition bien sûr, qu’il soit naturalisé. Le rêve de l’Ivoirien se transforme en cauchemar lorsqu’on lui refuse la nationalité. La tristesse dans l’âme, il opte pour Chelsea. Depuis tout marche pour lui.
• Les frères Koné et Koutouan : des cas à part
Pour finir, il y a les frères Koné et Koutouan. Dans le premier cas, Koné Ibrahim et Dablacus a ouvert la voie. Il a porté les couleurs de l’Asec en 1996. Mais, on ne sait pour quelle raison, il a préféré partir pour le Burkina par la suite. Depuis, la famille Koné ne jure que par Koné Bakari dit Baky. Un joueur issu de l’Académie Mimosifcom. Comme Kader, il a failli briser sa carrière en allant au Qatar. Heureusement pour lui, Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient a volé à son secours. A Lorient, il a éclipsé tous ses concurrents. En 2005, il est élu meilleur joueur de la ligue2. Plusieurs clubs lui font la cour, mais il choisit Nice. Chez les Koutouan, Antonin et Louis sont les plus en vue.
Le premier cité a fit ses preuves à l’Asec avant de prendre la route du Golfe Persique. Il est l’un des plus doués de sa génération. Cependant, la malchance et les blessures l’ont privé d’une place chez les Eléphants. Or, à l’instar des autres, il aurait aimé partager sa passion avec Louis, son grand frère. Le sort a-t-il décidé autrement ? Avant cette génération, la Côte d’Ivoire avait déjà des familles de footballeurs. Au nombre de celles-ci, on peut citer les familles Wawa, Beugré, les frères Boli (Basile et Roger). La liste n’est pas exhaustive. Demain, le football ivoirien pourrait encore vivre la saga des frères footballeurs.
Source: Stades d’Afrique  

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