Les New York Knicks ont dominé les Los Angeles Lakers (92-80) dimanche avec 31 points de Carmelo Anthony. Le Miami Heat s'est imposé chez les Boston Celtics (83-75). Il restait sur onze défaites sur ses douze derniers déplacements au TD Gardens.

C'était un duel de riches qui opposait ce week-end les New York Knicks et les Los Angeles Lakers. Et ce sont les Knicks qui ont finalement remporté le match des deux franchises les plus prospères de la NBA (92-80). Il aura fallu attendre le troisième quart-temps pour voir New York prendre un avantage significatif grâce à 18 points de sa star Carmelo Anthony (31 au total). Anthony, 8 rebonds, aura d'ailleurs été le seul joueur à se faire remarquer positivement dans une partie émaillée de trop nombreuses maladresses. Les Lakers devaient faire face à l'absence de Kobe Bryant, qui a mis un terme à sa saison en raison d'une blessure à l'épaule droite. Nick Young blessé à une cheville, c'est Carloz Boozer (19 points, 10 rebonds) qui a pris les choses en mains. Pas suffisant cependant. Même s'ils avaient mis fin jeudi à une série de neuf défaite en disposant de Chicago, les Lakers sont retombés dans leurs travers face aux Knicks.

«On a mal débuté avec un mauvais quart-temps. New York et Melo ont mis plus d'énergie dans ce match», reconnaissait Byron Scott, l'entraîneur des Lakers. Le bialn de son équipe (13v - 35d) reste supérieur à celui des vainqueurs du jour (10v - 38d), mais ces deux franchises, au top financièrement, ne peuvent cacher leur crise sportive.

Le réveil du Heat

Alors que Miami restait sur onze défaite lors de ses douze derniers matches, le Heat s'est réveillé pour battre Boston sur son parquet (75-83). Le TD Gardens a été le théâtre d'une nouvelle performance de l'improbable Hassan Whiteside, passé par la Chine et le Liban avant la Floride, qui a inscrit 20 points et pris 9 rebonds. Le Heat pointe à la septième place avec 21 victoires pour 16 défaites. Pour les Celtics, la qualification pour les play-offs s'éloigne (16v - 30d).