San Antonio a lancé la saison NBA en s'imposant sur le fil (101-100), mardi à domicile, dans un derby texan face à Dallas. Déjà très bon (23 points), Tony Parker a montré la voie.

Rien ne vaut un bon vieux derby texan pour débuter une saison. Et une cérémonie de remise des bagues de champions tant qu'on y est. Les Spurs ont eu droit à tout cela et à la victoire en plus ce mardi. Ce succès d’un petit point (101-100) a été conclu sous le regard intrigué d’un Gregg Popovich cherchant à comprendre la dernière perte de balle de Tim Duncan. Cette offrande a permis à Chandler Parsons d’hériter d’une chance à trois points à la dernière seconde. La prière du nouvel ailier des Mavericks, arrivé de Houston dans un bruit de vaisselle brisée, n’a pas été exaucée et San Antonio, qui recevait en son AT&T Center, a conservé son invincibilité lorsqu'il est question du match d’ouverture d’une saison entamée dans la peau du champion en titre (5-0).

Cette victoire a été arrachée dans la douleur par une équipe très loin d’être à son maximum en l’absence de trois joueurs majeurs (Kawhi Leonard, Tiago Splitter et Patty Mills). Mais les Spurs ne sont pas champions pour rien : après avoir évacué la nervosité d’une soirée très particulière et resserré les boulons après la pause, ils ont pu compter pleinement sur Tony Parker (23 points) et Manu Ginobili (20 points, 6 passes), deux internationaux qui se sont reposés cet été. Auteur d’un 4/4 à trois points qu’il n’avait plus réussi en NBA depuis dix ans, le meneur français avait le sourire dans le vestiaire. Surtout que son dernier panier primé, à 1’07" de la fin, a pesé très lourd dans le décompte final. «Je ne pouvais pas faire pire qu’en pré-saison, ça allait bien finir par rentrer, en souriait-il. C’est arrivé ce soir mais on n’a pas sorti notre meilleur match. Retrouver tous nos automatismes va prendre du temps.»