Pau Gasol qui débarque aux Bulls, le projet de raccourcir les matches ou la prolongation de Popovich... Séance de rattrapage avant le début, ce mardi, de la saison NBA.

1. Au cas où... James est de retour à Cleveland

Si vous avez passé tout l’été dans une grotte, en trekking au Népal ou sur une autre planète, LeBron James a annoncé, avec la manière cette fois, son retour à Cleveland après quatre ans (quatre finales et deux titres) à Miami. Dans son petit panier, il a ajouté l’intérieur Kevin Love, venu de Minnesota, et les expérimentés Shawn Marion et Mike Miller. En quelques semaines, Cleveland est passé de mauvais élève à potentiel premier de la classe (et numéro 1 des bookmakers de Las Vegas devant San Antonio).

2. Pau Gasol, Stephenson, Pierce: les autres mouvements marquants

D’autres changements d’équipes ont eu un retentissement moindre, médiatiquement, mais pourront peser sur la saison à venir. Le premier concerne l’intérieur espagnol Pau Gasol, qui a quitté les Los Angeles Lakers, où il a passé six ans, pour Chicago où son association avec Joakim Noah et Derrick Rose fait saliver. Moins clinquants, le départ de Lance Stephenson pour Charlotte et celui de Paul Pierce, qui a fait le court déplacement de Brooklyn (il n’y est resté qu’un an) pour les Washington Wizards, une des équipes qui montent dans la Conférence Est.

3. Finalement, Carmelo Anthony et Chris Bosh n'ont pas bougé

Des prétendants leur ont fait la cour intensément (respectivement Chicago et Houston) mais Carmelo Anthony comme Chris Bosh ont décidé de rester dans leur franchise cet été. A New York, Anthony, natif de la ville, estime avoir « un boulot à finir », c’est-à-dire un titre à gagner. Il aura deux habitués de cela pour le diriger : son président Phil Jackson et l’entraîneur débutant Derek Fisher. Bosh a eu droit au contrat maximum (118 M$ sur 5 ans) avec Miami, qui malgré le départ de James n’a pas subi la fuite de tous les talents, crainte cet été.

4. Avec neuf nouveaux coaches!

L’identité de neuf des trente entraîneurs a changé pendant l’intersaison. C’est moins qu’en 2013 (il y avait treize changements) mais cela reste dans la moyenne haute (seulement 3 en 2012 et 6 en 2011). Voici la liste des nouveaux : Derek Fisher (New York), Flip Saunders (Minnesota), Jason Kidd (Milwaukee), Lionel Hollins (Brooklyn), Quin Snyder (Utah), Byron Scott (LA Lakers), Steve Kerr (Golden State), David Blatt (Cleveland) et Stan Van Gundy (Detroit).

5. Incognito, Popovich a prolongé à San Antonio

Pas de conférence de presse, pas vraiment de communiqué, ni de précisions d’ailleurs… Comme d’habitude, les San Antonio Spurs font les gros titres avec leurs performances plutôt qu’avec leurs annonces. Mais la prolongation, pour une durée et un montant non divulgués, de Gregg Popovich avec la franchise texane n’est pas anodine alors que Tim Duncan est dans la dernière année de son contrat. Depuis sa première saison complète en 1997, les Spurs n’ont jamais manqué les play-offs...

6. Il y aura un derby Microsoft

C’est la conséquence un peu inattendue des déclarations racistes, révélées au printemps dernier, de Donald Sterling, l’ancien propriétaire des Los Angeles Clippers. En août, « l’autre » franchise de LA a été rachetée par Steven Ballmer, pour 2,15 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième (ex-)patron de Microsoft à posséder une franchise NBA. Le premier ? Paul Allen (également proprio des Seattle Seahawks en NFL) qui possède les Portland Trailblazers. Première manche du trophée Microsoft, le samedi 8 novembre.

7. Charlotte a retrouvé ses Hornets

New Orleans avait abandonné les Hornets pour les Pelicans l’an dernier et au jeu des chaises musicales, Charlotte, ville d’origine des « frelons » (de 1988 à 2002), récupère le nom cette saison. La franchise dont Michael Jordan est le propriétaire, et qui a connu ses premiers play-offs en quatre ans, revient également à ses couleurs d’origine dont le fameux turquoise.

8. La règle de la révision vidéo évolue

La NBA a procédé à quelques ajustements au niveau de ses procédures en matière d’arbitrage vidéo. La principale concerne les fautes flagrantes. La saison dernière, les arbitres ne pouvaient s’aider du ralenti que pour déterminer si une faute flagrante était de niveau 1 ou 2. Mais avaient obligation d’en avoir sifflé une pour pouvoir regarder la vidéo. Cette saison, en cas de doute, ils pourront voir les images et décider s’il y a lieu de siffler ou pas une faute flagrante. Le cas avait été épineux lors des derniers play-offs pour une faute de Josh McRoberts sur LeBron James, requalifiée flagrante (avec amende) seulement au lendemain du match.

9. L'argent de la télé va arriver... en 2016

Le 6 octobre, la NBA a décroché le gros lot. La ligue a annoncé la signature d’un nouvel accord sur les droits télés avec les groupes Disney (ABC et ESPN) et Turner (TNT). Ce nouveau contrat ne débutera qu’à partir de 2016 mais il va garantir à la NBA des revenus quasiment multipliés par trois de 950 millions à 2,67 milliards de dollars annuels. C’est donc énormément d’argent qui va arriver dans la Ligue dans deux ans.

10. La NBA pense à raccourcir les matches

Avec 2h15 de durée moyenne, la NBA est, parmi les quatre grandes ligues américaines, celle qui possède les rencontres les plus courtes. Et pourtant, l’idée de raccourcir encore la durée des matches pour arriver autour des deux heures continue de faire son chemin. Pendant la présaison, Brooklyn et Boston ont testé des quart-temps de onze minutes (et deux temps morts seulement par quart-temps). La rencontre a duré 1h58, dans les clous des attentes avec un score « digne » de la NBA (95-90 pour Boston). La balle est désormais dans le camp de la Ligue qui pourra poursuivre l’expérimentation, ou pas, en ligue de développement.

lequipe.fr