En 2030, direction l’Espagne, le Portugal et le Maroc… mais aussi l’Amérique du Sud avec trois matches (qui concerneront six équipes) en Uruguay, Argentine et au Paraguay (8-9 juin 2030), en plein hiver austral. Un choix sous forme de clin d’œil à la première édition de la plus grande compétition internationale du football qui s’est déroulée en 1930. À cette époque, treize sélections étaient engagées. Elles seront quarante-huit à partir de 2026. Nouvel exemple du « toujours plus » souhaité par l’instance internationale. Ainsi, six pays organiseront donc ce « Mondial du centenaire », pour 104 matches, du 13 juin au 21 juillet 2030. Un attelage qui défie l’entendement, d’un point de vue environnemental, écologique, organisationnel et donc sportif.

Avec cette décision, à savoir « offrir » à trois confédérations (Europe, Afrique, Amérique du Sud) l’organisation du Mondial 2030, la Fifa réussit son coup à deux bandes en tuant tout suspense avec l’édition 2034, décernée à l’Arabie saoudite. Là aussi, aucune surprise puisque le Royaume était seul sur la ligne de départ, après l’abandon de l’Australie, qui aurait été refroidi par les vingt-sept petits jours octroyés pour la réalisation du dossier de candidature.

Le projet saoudien, qui contraindra comme le Qatar à organiser le Mondial en hiver ou en fin d’automne, s’annonce pharaonique. Avec la volonté claire d’organiser la plus grande coupe du monde de l’histoire.