Depuis quelques semaines, la FIA a mis en place une politique d’amende en cas d’injure prononcée en conférence de presse, ce qui ne plait pas du tout à l’ensemble du paddock.

Jeudi dernier, la Grand Prix Drivers Association (Association des pilotes de Grand Prix ou GPDA) a décidé de publier une déclaration sur les réseaux sociaux, contestant la nouvelle réglementation de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Celle-ci stipule que les pilotes qui utilisent un langage fleuri en conférence de presse recevront une amende ou bien une sanction, comme ce fut le cas pour Max Verstappen ou Charles Leclerc ce dimanche à Interlagos (Brésil). 

Georges Russell, président de ce syndicat des pilotes depuis 2020, avait fait part de son envie dans l’utilisation des amendes, comme faire en sorte que les stewards présents pendant les cours soient rémunérés. Le GPDA a aussi glissé un tacle envers le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, sur le fait qu’il doit «considérer également son propre ton et langage lorsque nous parlons avec nos pilotes membres, ou même à leur sujet, que ce soit dans un forum public ou autre.»