Avec 99 buts marqués sur l’ensemble du tournoi, la 26ème édition de la  CAN a été prolifique. Les équipes ont livré aux spectateurs du beau  spectacle, battant au passage les 97 réalisations de l’édition burkinabé de 1998.  Le public a répondu massivement aussi à l’appel des joueurs. Si tout a été  Ou presque rose sur les terrains, cela n’a pas été le cas au niveau de la logistique.
L’organisation a été très limite au Ghana. Le comité d’organisation local a semblé dépassé par les événements. Ainsi,  Plusieurs sélections ont rencontré d’énormes difficultés soit pour s’entraîner,  soit pour se loger. Le désordre et l’inorganisation régnaient en maître. La Guinée de Robert Nouzaret, le Mali de Jean-François Jodar ont dénoncé  des problèmes de logistique. L’Egypte a refusé l’hôtel qui lui était réservé par le  comité d’organisation à Kumasi. La pagaille a, il est vrai, touché tout  le monde. Même le Chef de l’Etat John Kuffor, le premier citoyen ghanéen  ne s’était pas rendu au dîner officiel donné avant le coup d’envoi  simplement parce que les organisateurs ont omis de lui adresser une invitation en bonne et due forme.
Les journalistes qui se sont rendus sur le sol ghanéen ont eux aussi éprouvé beaucoup de peine. Les opérations d’accréditation relevaient  d’un chemin de croix. Hormis Accra, les centres de média étaient trop petits  et pas véritablement fonctionnels. A côté de ce tableau noir, on évoquera aussi les multiples cas de vols relevés. Plusieurs journalistes, des officiels et certaines sélections comme la Côte d’Ivoire, ont été victimes de larcins commis par des personnes indélicates au stade où dans l’enceinte de leur hôtel. Tout  ce qui a donné une triste image du Ghana.
Joachim Tiégna à Accra