Depuis octobre dernier, Christelle N’Garsanet a pris les commandes de la sélection nationale féminine de Côte d’Ivoire. Six mois après sa nomination, la technicienne ivoirienne s'est ouverte à Malick Daho dans sa production radiotélévisée hebdomadaire "Afrobuzzertime".

Heureuse de cette nomination qui est pour elle « une forme de reconnaissance, une récompense et un rêve qui se réalise », la nouvelle head-coach des Éléphantes a affiché ses chantiers prioritaires. « Tout d'abord, ça sera de renouer avec le terrain car je suis partie depuis des années. Ma dernière saison remonte à 2011. Par la suite, je suivrai le championnat qui est en cours pour m'y familiariser à travers les réseaux sociaux. Les autres chantiers ça sera le travail. Il y a beaucoup de travail à faire sur le terrain. Il y a plein de talents. Il faut essayer de faire quelque chose sur une longue durée avec ce qu'on a sur le terrain et enfin me connecter aux expatriées afin de les ramener dans l'équipe nationale », a-t-elle confié.

Pour ce qui est de son style, l’ex-internationale ivoirienne entend miser sur la transition contrôlée et une adresse dans la raquette, doublée d'une mentalité d'acier en défense. « Sur le terrain le style c'est vraiment jouer le Fast Break. La transition mais de manière contrôlée et quand je dis contrôler c'est d'aller vite mais de prendre de bon tir et de finir près du panier. C'est de vraiment pousser la balle, aller en transition et marquer. Et concernant la défense, j'aimerais avoir une défense rigoureuse qui mettra l'adversaire en mal et depuis le départ rester avec la mentalité d'acier. Avoir la "Grinta" », a poursuivi Christelle N’Garsanet.

Concernant ses rêves, l'immense pivot (1,91 cm) poli à Ermess tient à maintenir la sélection ivoirienne dans le Top 8 africain et viser le sacre continental les prochaines années. « C'est déjà de rester dans le top 8 africain parce que c'est quelque chose qui va nous aider dans le futur et dans quelques années à gagner la coupe d'Afrique. Car je pense que nous avons le talent, les qualités. Il nous faut travailler pour y arriver. Pour moi, c'est d'aider le basket, d'avoir des jeunes filles qui vont apprendre et se développer encore plus et qu'on pourra dans le futur ajouter à l'équipe nationale. C'est d'avoir une continuation dans ce qu'on fait », a-t-elle révélé.

Lebéni KOFFI