can-2023-ads.jpg

Flash Info

  • 24/04/2024 Tennis : ATP M15 de Monastir : Eliakim Coulibaly s'est incliné en finale face à Robin Bertrand en deux sets (6-7, 3-6)
  • 24/04/2024 Football-International : « Sublime Côte d'Ivoire » parrain de la OM-RC Lens, ce dimanche 28 avril au Vélodrome
  • 24/04/2024Football : AS Roma : Evan Ndicka va reprendre le chemin de l'entraînement (Communiqué du club)
  • 24/04/2024 Handball : CACVC : Battu par Al Ahly 28-16, Abidjan HBC est tombé en quarts de finale
  • 24/04/2024 Volleyball : Coupe d'Afrique des Clubs Champions : L'Asec Mimosas s'est envolé pour le Caire, ce mardi 23 avril
  • 23/04/2024Football Féminin : Divison 1 : L'Inter d'Abidjan sacré champion pour la première fois de son histoire

Basketball : On l'appelle Lin, et il a mis la NBA a ses pieds

Basketball

Basketball : On l'appelle Lin, et il a mis la NBA a ses pieds

16 February 2012 0
On l'appelle Lin, et il a mis la NBA a ses pieds

L'origine de cette épidémie virale est bien identifiée: il s'agit d'un jeune homme de 23 ans et 1,90 m, en parfaite santé, d'origine taïwanaise, diplômé d'économie de la grande université Harvard et joueur de basket-ball pour les Knicks de New York en NBA. Jeremy Lin !
 
En dix jours, Lin est passé du statut de joueur quasi-anonyme, ou vaguement connu par les initiés comme le premier Américain d'origine chinoise ou taïwanaise en NBA, à celui de meneur de jeu titulaire des Knicks, d'icône asiatique, de phénomène de société et de chouchou de l'Amérique.
 
Son nom se décline actuellement sous toutes les formes, "Lin-sanity" ("insanity" signifiant "folie"), "Lin-derella" (pour Cinderella, Cendrillon), "Lin-mania", "Lin-credible" (pour +incredible+, incroyable en Français). Il s'est fait un surnom en quelques jours: "yellow mamba" ("mamba jaune" pour copier la vedette Kobe Bryant, surnommée "black mamba", un serpent venimeux).
 
Le voilà cette semaine sur la couverture de Sports Illustrated, la bible des magazines sportifs aux Etats-Unis. Des drapeaux taïwanais fleurissent dans les tribunes des salles où les Knicks jouent et même le président des Etats-Unis Barack Obama, grand fan de basket, est "très impressionné" par son parcours.
 
Cantonné au banc des remplaçants et ignoré la saison dernière à Golden State, il a connu le même sort avec New York en début de saison. Jusqu'à ce qu'une cascade d'absences, notamment des superstars Carmelo Anthony et Amare Stoudemire, oblige l'entraîneur des Knicks à le titulariser le 4 février.
 
Linimaginable
 
Depuis ce jour, Lin aligne les miracles. En sept matches, il a laissé le monde du basket béat d'admiration: il a marqué 25 points pour ses débuts, passé 38 points aux Lakers à Los Angeles et donné la victoire à New York à Toronto mardi sur un tir à trois points à la dernière seconde.
 
Bilan: sept victoires consécutives des Knicks avec 26 points et 9,1 passes de moyenne de Lin. Une performance +Linimaginable+, sortie de nulle part. Jamais un joueur n'avait affiché de telles statistiques lors de ses cinq premiers matches comme titulaire depuis les débuts de la NBA moderne en 1976. Ni Michael Jordan, Kobe Bryant, LeBron James ou Shaquille O'Neal. Personne.
 
"Je rêvais de ça et maintenant je le vis, remarque l'intéressé, sûrement éberlué par son histoire. Tout le monde est excité et sourit autour de nous. Il y a une énergie nouvelle, ce n'est pas grâce à moi mais à toute l'équipe."
 
"Il va être attendu au tournant maintenant", tempère l'entraîneur des Knicks Mike D'Antoni, qui fait tout pour minimiser la "Linsanity".
 
Dans une ville où le basket est le sport-roi, où la population d'origine asiatique flirte avec le million, dont un demi-million de Chinois, et qui représente le plus grand marché médiatique du pays, il n'en fallait pas plus que l'étincelle Jeremy Lin devienne un feu incontrôlable. Les maillots du N.17 partent aussi vite qu'ils sont installés en rayon, les actions de la société qui possède les Knicks ont augmenté, des chaînes asiatiques se sont empressées d'acheter les droits de retransmission des matches de New York et le prix des billets s'envolent au marché noir. La faute à +Linflation+.
 
Et loin de New York et des Etats-Unis, même Taipei s'enflamme pour son prodige. "Hao le Dieu écrit la légende de New York", écrivait récemment le China Times en référence au nom chinois du joueur, Lin Shu-hao.
Avec AFP

A lire aussi ...

TOP