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« Il ne faut pas rêver à un exploit »

Basketball
Afrique

« Il ne faut pas rêver à un exploit »

24 August 2017 0

Président du Club Sportif d’Abidjan Treichville (CSAT), Mahama Coulibaly, présent depuis le début de l’Afrobasket Dame 2017 à Bamako, donne son regard sur la prestation de la Côte d’Ivoire qui s’apprête à défier le Nigeria en quart de finale. Pour celui qui suit depuis 2006 cette génération de joueuses, l’exploit ne sera pas à portée de main face au favori du tournoi.

Mahama Coulibaly, la Côte d’Ivoire aura le Nigeria au menu des quarts de finale de l’Afrobasket 2017 Dame. Peuvent-elles créer l’exploit comme semblent le croire quelques observateurs ?

On joue contre le Nigeria qui est l’un des grands favoris de la compétition. Il ne faut pas rêver à un exploit, plutôt à une bonification de l’équipe par un sursaut d’orgueil. Parce que les filles sont capables d’élever leur niveau face aux grandes équipes. La Côte d’Ivoire s’est handicapée avec une préparation qui n’a vraiment pas existé. Mais aussi par un manque d’activité locale dont la responsabilité incombe au président Agui Mathieu (Ndlr : Une crise opposant la FIBB à plusieurs clubs a conduit à un championnat sans les cadors du basket local dont 8 sont à Bamako sur 12). Il y a aussi le fait de n’avoir pas été à l’Afrobasket 2015 qui a fait perdre le fil de l’expérience de ce niveau. Mais la  Côte d ivoire peut être fière de ses athlètes, au regard de toutes ces difficultés.                      

Comment jugez-vous la prestation des jeunes qui sont à leur première compétition de ce niveau mais qui semblent répondre présentes ?

Paradoxalement les jeunes filles (Abiba Koné, Irène Bognini et Amandine Kouakou) qui sont à leur premier Afrobasket, surprennent agréablement. Par leur qualité technique, leur audace et leur “Fighting-Spirit“. Contrairement à ces promesses, la capitaine Mariama Kouyaté et le pivot Minata fofana sont pour le moment transparentes, malgré leur expérience. Kani Kouyaté a repris ses galons et Diaby Kariata n’a pas encore exploité tout son potentiel technique et tactique. Blandine malgré sa méforme physique a eu quelques éclairs utiles et Djêfarima Diawara est loin des espoirs suscités. Quant à Edwige Djedjemel, elle est peu utilisée.

Très critiqué lors des 8ès Jeux de la Francophonie, Simon Guillou s’est-il amélioré dans ses choix ?

À ce niveau, il y a un manque de sérénité et de lisibilité tactique et de gestion des fins de matchs. Des choses qui ont semblé disparaître face au Cameroun. On souffre contre le Mali. De moins 9 on finit à moins 22, sans qu’il n’y ait de réaction du banc. Contre l’Angola, à 2’28 de la fin, nous sommes à égalité avant de finir à moins 8. Contre la Tunisie, le même constat.  A 2 minutes de la fin  on finit à moins 5. Simon Guillou a un problème de gestion de son banc et de stabilité de son équipe type. Sans oublier un manque de lucidité au niveau du turnover (Ndlr : la rotation du groupe).       

 Ce groupe est-il déjà un gâchis pour cette compétition qui se déroule au Mali avant même le duel déséquilibré avec le Nigeria ?

Non du tout. Je dirai plutôt qu’il y a comme un passage de flambeau qui se fait doucement. Il faut plutôt  croire en ce groupe qui sortira forcément bonifié de cette compétition, au regard des talents purs qu’on a et de l’insouciance positive des filles. Mais la rendre plus compétitive relève de la responsabilité des dirigeants fédéraux dans la mise en place d’un staff technique d’appoint et pas d’une cellule  paranoïaque,  ni schizophrène. Il faudra être plutôt ouvert et capable de comprendre l’environnement pour mieux l’appréhender.

Propos recueillis par Patrick GUITEY    

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