« L’heure est grave pour le football ivoirien »
« L’heure est grave pour le football ivoirien »
Bonaventure Kalou monte au créneau. L’ex-international ivoirien a donné sa position concernant la situation actuelle du football ivoirien.
Face à la presse ce mercredi au siège de Dream Sport Management (DSM), structure qu’il dirige, l’ex-attaquant de l’ASEC Mimosas a osé sortir du silence dans lequel se sont murés les ex-footballeurs. Une posture coupable qui pour Kalou peut-être considérée comme l’une des cause du « marasme du football ivoirien ». « La part de responsabilité des anciens, elle se situe dans le fait que nous n'avons pas pris le taureau par les cornes. Qu'on n'est pas pris les devants des choses ». Par contre, “Bona“ ne saurait nier la responsabilité de la nouvelle classe dirigeante du football, qu’il a aidé à s’installer au sommet de la Fédération ivoirienne. Toute chose qu’il, 6 ans après, regrette. Même s’il a affirmé ne pas être le juge d’un quelconque procès d’Augustin Sidy Diallo, que certains clubs et la majorité du peuple ivoirien appellent à la démission.
« Cet échange n'est le procès de personne, mais une contribution pour sortir le football ivoirien du marasme qui le traverse. On critique des faits qui sont là. Quand le football va mal, nous sommes tous dans la même galère. Ce serait démissionner que de ne pas prendre part au débat. J'ai été une voix qui a toujours dénoncé sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui s'est un peu plus structuré parce que l'heure est grave », a lancé Bonaventure Kalou. Les critiques du premier international à avoir remporté une coupe d’Europe ne sont pas faites pour faire partir qui que ce soit. Quoique, « on est en droit de demander la démission de Sidy Diallo si c'est lui le problème. Par ailleurs je propose le rassemblement de tous pour sortir le football ivoirien de l'ornière », a-t-il préconisé dans une formule qu’il a appelé « le plan Marshall du football ivoirien». Un peu comme Jacques Anouma.
Mais Bonaventure qui a affirmé ne pas être de concert avec l’ex-président de la FIF, indique être la voix de ces ex-footballeurs ivoiriens exaspérés de la gestion actuelle du football national « d’affairistes » loin d’avoir un projet à long terme. « Je n'ai pas croisé Jacques Anouma. Je parle d'abord en mon nom. Mais on sait tous que le football ivoirien traverse une crise. Je suis à l'aise pour dire aussi que je parle au nom de ces anciens gênés par le silence des associations qui devraient parler en notre nom », a-t-il déclaré. En espérant que les clubs se réunissent en Assemblée Générale Extraordinaire et que l’ensemble des forces vives de la discipline entrechoquent leurs idées pour remettre le sport roi sur de bons rails.
Patrick GUITEY
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